Georges-Olivier Châteaureynaud présente son nouveau livre: L’Autre rive

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Romancier, Georges-Olivier Châteaureynaud se dit lui même l’alpha et l’oméga du monde qu’il crée sous sa plume. Après 40 ans d’écriture, 100 nouvelles et huit romans, ce monde est immense.

L’imagination est la vertu cardinale du romancier tel que je le conçois. Nouvelliste et romancier, en bientôt 40 ans d’écriture, j’ai inventé plus d’une centaine d’histoires. Celle-ci, L’Autre rive, est le fleuve dans lequel sont venus se jeter tous ces affluents. J’invite mes lecteurs à sortir de leur vie, de leur ville, pour séjourner le temps de cette lecture à Ecorcheville, cité lovée dans une boucle du Styx. En face, sur l’autre rive invisible, l’Erèbe, la partie de l’enfer la plus proche du monde des vivants. Ecorcheville ressemble beaucoup à Québec, ou à Paris, ou à n’importe quelle ville du monde, sauf que l’esclavage y est encore légal. Des fusillettes automatiques ont été installées dans les rues, le fleuve apporte, mortes ou vives, des créatures bizarres, sirènes, centaures, satyres… C’est dans ce monde moins étranger au nôtre qu’il n’y paraît qu’un adolescent paumé se cherche. Abandonné à sa naissance, adopté par une chirurgienne devenue avorteuse puis embaumeuse, il déchire un à un les voiles qui lui masquent la vérité de ses origines. Il s’en passe et il s’en passe, au long de 650 pages. Le romancier a tous les droits — son seul devoir est d’en user sans vergogne.

Bibliographie :
L’Autre rive, Grasset, 656 p., 34,95$ Parution 5 septembre

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