À surveiller

La culture du divertissement : Art populaire ou vortex cérébral?
Sébastien Ste-Croix Dubé (Varia)
C’est avec l’œil attentif, et dans un style libre et fluide, que l’auteur examine et réfléchit notre société régie par le divertissement. Sans vouloir démoniser notre époque, il importe d’emprunter les voies de la pensée pour se questionner sur les raisons et les conséquences de ces instants de fuite perpétuelle que nous recherchons sans cesse et qui nous laissent, somme toute, bien souvent hagards et insatisfaits.

 

Frères amis, frères ennemis
Frédérick Lavoie et Jasmin Lavoie (Somme toute)
Ils sont frères et tous deux journalistes. Les circonstances amènent l’un à se trouver à Bombay, tandis qu’en même temps l’autre est appelé à partir pour Islamabad, des pays rivaux. À travers une correspondance de trente-cinq lettres qui s’étale sur un an, les deux hommes unis par la filiation échangent leurs impressions sur ce dont ils sont témoins, nous donnant à voir le monde et ce qu’il recèle d’horreurs comme de beautés.

 

La stratégie de l’émotion
Anne-Cécile Robert (Lux)
Plus aucun moyen n’est négligé pour faire frétiller votre fibre affective. On n’hésite plus à monter en spectacle toute situation ou tout événement, à évacuer les faits pour les passer à la moulinette des tendresses exacerbées, à utiliser volontairement les élans émotifs, quitte à les trafiquer ou à les amplifier, pour qu’ils servent une idée ou un plan marketing. Cet essai clairvoyant montre qu’on nous prend par les sentiments.

 

Néons et sakuras
Alice Michaud-Lapointe et Ginette Michaud (Héliotrope)
Mère et fille partent pour le Japon et nous invitent avec elles, à travers l’écriture à deux mains de ce carnet, à explorer les profondeurs de ce que touche le regard. Profitant du dépaysement que leur offre cette expédition, elles remplissent leur esprit d’autres teintes, d’autres atmosphères, et réinventent, à même ce voyage qui en est aussi un intérieur, leur perception du monde, et la nôtre par la même occasion.

 

Les mirages de la certitude
Siri Hustvedt (Actes Sud/Leméac)
Corps et esprit sont à la fois entités distinctes et unifiées, faisant naître depuis des siècles de nombreux questionnements. La pertinente essayiste américaine fait une incursion dans l’un et dans l’autre, s’intéressant à ce qui les définit, à ce qui les gouverne et à ce qui les transcende. En se questionnant sur ce qui fait de nous des êtres de pensée et de chair, elle nous permet de réapprivoiser notre condition humaine. 

 

La société en ébullition
La pertinence de l’auteur Yuval Noah Harari n’est plus à prouver, il en a déjà fait la démonstration avec Sapiens qui retraçait l’évolution humaine et Homo Deus qui appréhendait son futur. Avec 21 leçons pour le XXIe siècle (Albin Michel), il s’attarde à décortiquer le présent et met en lumière les grandes questions qui occupent notre siècle. Dans Travaux forcés : Chemins détournés de l’aide sociale (Écosociété) d’Olivier Ducharme, Extinction de voix : Plaidoyer pour la sauvegarde de l’information régionale (Somme toute) de Marie-Ève Martel et Sortir de la prostitution (Del Busso Éditeur) de Rose Dufour, les failles de notre société sont scrutées à la loupe. L’étonnant essai Sorcières : La puissance invaincue des femmes (Zones) de Mona Chollet fait ressortir la force de cette figure mythique.

Florence Rochefort recense dans Histoire mondiale des féminismes (PUF) les différents mouvements de revendications des droits des femmes depuis leurs premières apparitions. L’ouvrage Le droit du plus fort, nos dommages, leurs intérêts (Écosociété) d’Anne-Marie Voisard revient, à l’occasion des 10 ans de Noir Canada, sur cette affaire. Dans Hommage à Noam Chomsky (Québec Amérique), un collectif d’auteurs dirigé par Normand Baillargeon revient sur son œuvre afin de souligner les 90 ans d’existence du penseur et ses 60 ans de militantisme. 

La sexualité est un sujet bien malmené par les temps qui courent. Si, il y a quelques années, le manque d’informations sur le sujet laissait les gens dans l’ignorance, aujourd’hui, nous semblons assister à une désinformation qui fausse la donne. Le livre Vous croyez tout savoir sur le sexe? (Libre Expression) de Janette Bertrand et Michel Dorais tente d’apporter des éclaircissements. Le truculent Boucar Diouf n’a pas fini de nous étonner avec Apprendre sur le tas : la biologie des bouses et autres résidus de digestion (La Presse).

À lire aussi
Qu’est-ce que l’érotisme? Philosophie, sciences sociales, clinique, Joseph J. Lévy (Liber)
Il faut dire que les temps ont changé, Daniel Cohen (Albin Michel)
Faut que je te parle, Debbie Lynch-White (Libre Expression)
De la proche aidance à la bienveillance, Marguerite Blais et Rosette Pipar (Marcel Broquet)
Éloge de la bienveillance, Jasmin Roy (Michel Lafon)
Pour une écologie spirituelle, Satish Kumar (Belfond)
Les femmes et le pouvoir : Un manifeste, Mary Beard (Perrin)
Ces psychopathes qui nous gouvernent, Jean-Luc Hees (Plon)
L’éthique du hamburger : Penser l’agriculture et l’alimentation au XXIe siècle, Lyne Létourneau et Louis-Étienne Pigeon (dir.) (PUL)
La déferlante #moiaussi : Quand la honte change de camp, Brigitte Paquette (M Éditeur)

La culture dans tous ses états 
Personne ne semblait plus indiqué que Stephen King pour nous raconter l’évolution du genre de l’horreur et du fantastique aux États-Unis de 1950 à 1970. Avec Anatomie de l’horreur (Albin Michel), le maître nous raconte les dessous de cet univers avec le talent qu’on lui connaît. Même chose pour Nancy Huston qui poursuit dans Lèvres de pierre (Actes Sud/Leméac)la réflexion commencée avec Bad Girl sur son travail littéraire. Elle nous offre également chez les mêmes éditeurs Anima laïque : Rites et rythmes pour une existence hors religion qui s’accompagne d’un CD avec la musique de Quentin Sirjacq. Nom essentiel de la littérature queer, Nathanaël redéfinit le mot et le verbe. On retrouve rassemblés en un même ouvrage trois livres déjà parus dans les années 2000, mais aussi Alula, de son nom de plume (L’Hexagone), un texte encore inédit qui donne son nom au recueil.

Dans une réflexion libre, Jean-Claude Carrière visite avec humilité le sujet de la mort dans La vallée du
néant (Odile Jacob). Le philosophe Jacques Beaudry, quant à lui, imagine une conversation entre deux
écrivaines suicidées dans Les étoiles meurent d’elles-mêmes : Dialogues d’outre-tombe entre Nelly Arcan et
Sophie Podolski (Liber).

Divers textes personnels de l’essayiste François Ricard sur la primauté de la littérature sont rassemblés dans La littérature malgré tout (Boréal). Katy Roy s’inscrit dans la même veine parce qu’avec La bibliothérapie, trésors de l’imaginaire (Fides), elle nous instruit sur cette sorte de remède inestimable. Le détective était une femme : Le polar en son genre (PUF) de Frédéric Regard prouve que ce genre littéraire a participé à l’émancipation des mœurs.

Le critique de cinéma chevronné Marc-André Lussier nous propose un tour d’horizon de ses films préférés des trente-cinq dernières années dans Mon cinéma : 350 films à voir ou à revoir (La Presse).

À lire aussi
Spatialités littéraires et filmiques francophones : Nouvelles perspectives, Mbaye Diouf et Françoise Naudillon (dir.) (Mémoire d’encrier)
Pierre Guyotat politique, Julien Lefort-Favreau (Lux)
La scène québécoise au féminin : 12 coups de théâtre (1974-1988), Olivier Dumas (Pleine Lune)
Entre le risque et le rêve : Une brève histoire des éditions David, Yvon Mallette (Éditions David)
Lettres à mon ami américain, 1967-2003, Gérard Leblanc (Prise de parole)
Nous sommes télé-québécois, Danielle Stanton (La Presse)
Le cerveau et la musique, Michel Rochon (MultiMondes)
Ce que peut le cinéma, Jean-Gabriel Périot et Alain Brossat (La Découverte)

Parcours de vie
La vie des autres fait parfois écho à la nôtre ou au contraire nous convie à d’autres expériences qui nous donnent une nouvelle perspective sur les choses. Dans Le deuil de la mélancolie (Robert Laffont), le philosophe Michel Onfray, qui signe ici son centième ouvrage, nous parle de sa confrontation à la mort à la suite d’un ACV qui l’a foudroyé en 2018. Rebecca Dorey-Stein nous relate les 1825 jours qu’elle a passés comme sténographe pour Barack Obama avec Good Morning, Mr. President! (NiL). L’auteur de polars Jean Lemieux, aussi médecin de son état, nous revient cette fois-ci avec Une sentinelle sur le rempart (Québec Amérique), un récit réflexif sur sa profession. Plusieurs biographies sur des personnalités provenant de divers milieux sont aussi attendues. Que ce soit côté sport avec l’ex-entraîneur des Expos de Montréal (Felipe : Une légende dominicaine, Peter Kerasotis, Hurtubise) et le champion footballeur (Étienne Boulay : Le parcours d’un battant, Marc-André Chabot, Libre Expression). Ou encore, côté musique, avec Glenn Gould (Gould, le magnifique, Peter Goddar, Varia), le grand Jacques Brel dont on commémore cet automne le 40e anniversaire de la mort (On ne vit qu’une heure, David Dufresne, Seuil) et la chanteuse country Guylaine Tanguay qui parle elle-même de son étonnante route (La ligne droite, Libre Expression). Finalement, La vie bordeline d’Amy Winehouse de Pascal Louvrier (L’Archipel) ne laissera personne indifférent.

On trouvera également des histoires de vie d’acteurs qui ont marqué le Québec avec Marcel Sabourin, tout écartillé de Robert Blondin (Somme toute) ou Béatrice Picard : Avec l’âge, on peut tout dire de Sylvain-Claude Filion (La Presse). Les parcours littéraires et idéologiques ne font pas exception et on pourra assister à la sortie de Pierre Vallières (1938-1998) de Daniel Samson-Legault (Québec Amérique), qui se penche sur le chemin du journaliste polémiste Pierre Vallières, auteur de Nègres blancs d’Amérique; de Jane Austen : Un cœur rebelle de Catherine Rihoit, chez Écriture, qui traverse la destinée de la grande romancière britannique; et de George Sand à Nohant : Une maison d’artiste de Michelle Perrot au Seuil, qui nous fera revivre les années de la femme de lettres en son lieu qui lui fut cher.

À lire aussi
Steve Bégin : L’entêté, Luc Gélinas (Hurtubise)
Le premier homme : La vie de Neil A. Armstrong, James E. Hansen (Michel Lafon)
Arcade Fire, Matthieu Davette (Le mot et le reste)
De Parti pris à Possibles : Souvenirs d’un intellectuel rebelle (1935-2016), Gabriel Gagnon (Varia)
Le meilleur des hommes : L’histoire de Guy Bélier, le plus grand espion canadien, Guy Gendron (Québec Amérique)
Alias entrepreneur, Serge Beauchemin (Édito)
Monique Miller : Le bonheur de jouer, Pierre Audet (Libre Expression)
Romy Schneider intime, Alice Schwarzer (L’Archipel)
Gilles Vaillancourt : Le monarque, Jean-Louis Fortin et Sarah-Maude Lefebvre (Du Journal)
Les mille et une vies du Bouddha, Bernard Faure (Seuil)
14h59, Valérie Guibbaud (Libre Expression)
Sous le soleil de Sagan, Ingrid Mechoulam (Michel Lafon)

Des curiosités qui intriguent 
C’est avec une vive curiosité que l’on plongera dans Bonheurs et surprises de la langue (Philippe Rey), concocté par l’Académie française sur les origines de certaines expressions. Un autre essai sur la langue suscite l’attention, celui de Lorànt Deutsch (Le roman de la langue française, Michel Lafon). Alexandre Fontaine Rousseau, avec des illustrations de Cathon, nous fait revivre la belle époque des jeux vidéo dans Vieille école (Ta Mère).

Nous apprendrons sans doute plusieurs choses avec Les spermatozoïdes tournent toujours à droite et autres bizarreries du corps humain (L’Homme) de Nathan H. Lents et Doit-on vraiment parler de tout ça? Cunnilingus, fellation et autres délicatesses de Patrick Doucet (Québec Amérique).

Pour stimuler notre jugement, le livre C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison! 12 923 citations pour aiguiser l’esprit critique (Écosociété) de Jean-Pierre Boyer devrait être très utile. Les éditions Poètes de brousse proposeront Sincèrement vôtre : Petite introduction épistolaire aux philosophes de René Bolduc, qui se compose de lettres imaginées : que dirait Voltaire au groupe La Meute, George Orwell à Donald Trump, Machiavel à Vladimir Poutine ou Heidegger à Tout le monde en parle?

Peter Wohlleben nous a dévoilé en 2017 La vie secrète des arbres, un livre qui a rencontré plusieurs lecteurs. Il nous revient cette fois-ci avec La vie secrète des animaux (MultiMondes), qui promet d’être tout aussi fascinant. Sur le même sujet, l’ouvrage Qu’est-ce qui fait sourire les animaux? (Guy Saint-Jean Éditeur) de Carl Safina est aussi à surveiller.

À lire aussi
Le Petit Roberge 2, Jonathan Roberge (Cardinal)
Un dîner avec Darwin, Jonathan Silvertown (MultiMondes)
Poétique du mixtape, Stéphane Girard (Ta Mère)
De la toilette au velcro en passant par les feux de circulation, Andy Warner (Guy Saint-Jean Éditeur)

Penser le Québec
Il n’était pas passé inaperçu lors de la parution de Charlotte before Christ, son premier roman au style qui lui est propre. Parions qu’Alexandre Soublière ne manquera pas d’encore susciter l’intérêt avec la sortie de La maison mère (Boréal), une réflexion traversée par un récit personnel sur l’identité intrinsèque des Québécois d’aujourd’hui. Le collectif IRIS poursuit dans le politique en faisant un bilan de quinze années au pouvoir du Parti libéral avec Détournement d’État (Lux), un livre qui pourrait aussi nous servir de guide quant à notre choix à faire aux prochaines élections. Guylaine Martel décortique la représentation dans Incarner la politique : La construction de l’image médiatique des femmes et des hommes politiques au Québec (PUL). 

Chez Québec Amérique, sous la direction de Steve E. Fortin, une douzaine de personnes provenant de divers domaines prennent le crayon pour s’exprimer sur l’avenir du Québec dans Démantèlement tranquille : Le Québec à la croisée des chemins. De son côté, Francis Boucher a rencontré des citoyens québécois issus de l’immigration et se rend compte que l’idée d’un pays ne se situe pas au cœur de leurs préoccupations. Avec La grande déception : Dialogue avec les exclus de l’indépendance (Somme toute), la pensée s’ouvre sur un rassemblement possible d’idéaux communs. La question identitaire est revue avec cette fois une approche historique avec Refondations nationales au Canada et au Québec de Simon Langlois (Septentrion). Les éditions Fides publient leur lot d’essais politiques mordants avec des titres qui parlent d’eux-mêmes tels La régression tranquille du Québec (1980-2018) de Rodrigue Tremblay et Québec, un requiem? de Richard Dubois. Les peuples autochtones seront représentés chez Écosociété avec Décoloniser le Canada d’Arthur Manuel et chez Mémoire d’encrier avec Nous sommes des histoires : Réflexions sur la littérature autochtone, un collectif dirigé par Marie-Hélène Jeannotte, Jonathan Lamy et Isabelle St-Amand. On surveillera aussi attentivement Bourassa et Lévesque, d’Alain Lavigne chez Septentrion, qui revient sur les élections de 1970, le tout sous l’angle du marketing : celui de la raison contre celui de la passion. 

À lire aussi
L’école amnésique ou Les enfants de Rousseau, Réjean Bergeron (Poètes de brousse)
Georges-Émile Lapalme, écrits politiques et discours 1945-1981, Claude Corbo (Del Busso Éditeur)
René Lévesque et le monde, Guy Lachapelle (dir.) (VLB éditeur)
Mainmise, Marc-André Brouillard (Guy Saint-Jean Éditeur)
Corruption et collusion : Quand Jean Charest tenait le volant, Pierre Godin (Leméac)
Infographies.quebec : Le Québec et son histoire d’un simple coup d’oeil, Gilles Laporte (Septentrion)
Plaidoyer pour la culture générale au cégep, Florian Péloquin (PUL)
La nation pluraliste : Repenser la diversité religieuse au Québec, Michel Seymour et Jérôme Gosselin-Tapp (PUM)

Réfléchir et mettre en pratique
Les essais nous font réfléchir, mais peuvent également nous apporter conseils et inspiration, comme ceux de Frédéric Lenoir, qui nous revient cette fois-ci avec La sagesse expliquée à ceux qui la cherchent (Seuil), et de Nicole Bordeleau, qui nous rappelle l’importance du souffle dans Respire : Un souffle profond peut tout changer! (Robert Laffont). Le livre de Guy Falardeau Tout ce qui bouge n’est pas TDAH (L’Homme) vous permettra de démystifier certains aspects de ce trouble qui semble de plus en plus répandu. Spécialisées dans l’éducation, les éditions Midi trente nous proposent un autre pertinent outil avec Fantastique Moi calme sa colère par les psychologues Nathalie Couture et Geneviève MarcotteLe petit livre vert du cannabis (Québec Amérique) de Tristan Péloquin et Philippe Mercure, alors que la légalisation de la substance au Canada est imminente, viendra éclairer nos lanternes.

Guy Corneau, qui nous a quittés en 2017, n’a pas dit son dernier mot. Dans Mieux s’aimer pour aimer mieux (Édito), on trouve deux textes construits à partir de la conférence sur le couple que le thérapeute donnait au Québec et en France et qui s’attardent gentiment sur les travers des hommes et des femmes. Le philosophe et théologien Jean Proulx nous accompagne sur le chemin de la spiritualité en dehors des religions dans Grandir en humanité (Fides).

Dans un autre ordre d’idées, le livre On vous voit : Comment déjouer les malveillants sur Internet (Trécarré) de Crypto.Québec nous donne quelques pistes pour naviguer en toute sécurité.

À lire aussi
Solitude : L’étonnant pouvoir du calme, Michael Harris (L’Homme)
De l’école au jardin : Guide de jardinage pédagogique en milieu scolaire, Karine Lévesque (Écosociété)
12 règles pour une vie : Un antidote au chaos, Jordan B. Peterson (Michel Lafon)
Le cerveau de votre ado, Daniel Siegel (Guy Saint-Jean Éditeur)
Pleurs, crises et agitation chez les tout-petits… et si c’était de l’anxiété? Nancy Doyon et Suzie Chiasson-Renaud (Midi trente)
L’esprit organisé, Daniel Levitin (Héloïse d’Ormesson)

L’autre est le même
Celui qu’on qualifie d’étranger, loin de nous léser, vient souvent enrichir nos perceptions, nos sociétés, et élargir notre vue. Dans un très beau plaidoyer pour l’ouverture, Khaled Hosseini s’adresse à Aylan Kurdi, le petit garçon syrien échoué sur les rives de la Turquie alors qu’il tentait avec sa famille de fuir son pays, dans Une prière à la mer (Albin Michel). Dans Faux calme (Du sous-sol), Maria Sonia Cristoff dresse un tour d’horizon de sa Patagonie natale, un territoire jugé plutôt aride, et Pierre Beaudet nous livre son récit de coopérant international en Angola avec Un jour à Luanda (Varia). SOS Méditerranée : L’odyssée de l’Aquarius (MUSEO) propose des témoignages et des photographies de l’équipage qui part en mer porter secours aux réfugiés.

On fait de la place à des sujets qui en ont trop rarement, par exemple avec le collectif Déjouer le silence : Contre-discours sur les femmes haïtiennes (Remue-ménage) dirigé par Denyse CôtéDarline Alexis et Sabine Lamour, et l’essai Vivre la diversité de Shakil Choudhury (Mémoire d’encrier) qui aborde le thème du racisme de façon nouvelle. 

À lire aussi
L’aventurière des sables : 14 000 kilomètres en quête d’absolu dans les déserts australiens, Sarah Marquis (Michel Lafon)
Ce que l’amour m’a appris, Ziauddin Yousafzaï (Michel Lafon)
Sur ordre de Dieu : Double meurtre au pays des mormons, Jon Krakauer (Presses de la Cité)
Les hijras : Portrait socioreligieux d’une communauté transgenre, Mathieu Boisvert (PUM)

 
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