Pour le 12 août, les libraires conseillent… 15 écrivains québécois présents aux Correspondances d’Eastman!

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Les libraires indépendants sont fiers de supporter l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». Depuis le 4 août, nous proposons chaque jour une sélection d’ouvrages québécois conseillés par les libraires d’ici. Célébrons les livres de nos créateurs, célébrons les librairies de proximité!

Page Facebook de l’événement :
https://www.facebook.com/events/259521250915928/?ref=ts&fref=ts

Pour notre nouvel arrêt, voici une sélection de 15 livres d’écrivains québécois qui participeront aux incontournables Correspondances d’Eastman, qui débutent aujourd’hui et s’échelonnent jusqu’au 10 août.

 

Anaïs Barbeau-Lavalette, Je voudrais qu’on m’efface (BQ)
Hochelaga-Maisonneuve. S’y croisent sans se voir Roxane, Mélissa et Kevin, chacun de son côté du Bloc, chacun au départ de sa vie. À douze ans, ils composent avec le monde dans lequel ils arrivent. Entre le coin des putes, les matchs de lutte, les virées alcoolisées des adultes et la classe des « orthos » où on essaie de les intégrer, ils plongent dans leur imaginaire et tentent de sauver leur peau. Y arriveront-ils ? 

David Clerson, Frères (Héliotrope)
Deux frères ont pour terrain de jeu les marais côtiers et pour jouets les os d’animaux charriés par les vagues. Un jour, ils prendront le large pour retrouver leur chien de père, homme de passage venu de la mer et vite reparti. Une odyssée fraternelle débutera alors, amenant l’aîné à perdre son humanité et à découvrir le goût du sang. Car il faut bien survivre quand la violence du monde risque de vous engloutir.

Michaël Delisle, Le Feu de mon père (Boréal)
Quand Michael Delisle était enfant, ses « oncles », c’est-à-dire les amis de son père, ne disaient pas « arme » mais morceau ou de façon plus métonymique, feu. « J’avais mis mon feu dans le coffre à gant. » « Il s’est débarrassé de son feu. » « Oublie pas ton feu. » Dans ce poignant récit, le poète se remémore son père, le bandit devenu chrétien charismatique, l’homme violent qui ne parlait plus que de Jésus, l’homme détesté qu’on ne peut faire autrement qu’aimer, en dépit de tout.

India Desjardins, La célibataire (Michel Lafon)
Les aventures d’une jeune femme célibataire prête à tout pour s’affirmer. En collaboration avec Magalie Foutrier.

Lynda Dion, La Maîtresse (Hamac)
La Maîtresse, qui porte avant tout un regard lucide sur la profession d’enseignante, est aussi l’histoire d’un livre qui refuse de s’écrire. Peut-on tout dire, tout montrer, même le monstre en soi? Mère, enseignante, amante, la narratrice confond les rôles, ne sait plus qui elle est dans ce parcours labyrinthique. 

Amélie Dubois, Ce qui se passe au Mexique reste au Mexique! (Les éditeurs réunis)
Trois jeunes femmes s’envolent vers les plages de Cancun, au Mexique, profitant d’un forfait de type « tout inclus ». Caroline rêve de lecture tranquille sous un parasol; Vicky, de séances de yoga au lever du soleil; et Katia, d’une liaison passionnée avec un homme sans histoires. Résultat : échec sur toute la ligne ! Les excès de Margarita, les rencontres troublantes et les lendemains de veille qui déchantent meubleront plutôt ces sept jours qui fileront à un rythme effréné.

Louise Dupré, L’album multicolore, Héliotrope
Quelques mois après la mort de sa mère, Louise Dupré entreprend un récit de deuil pour tenter de saisir qui était la femme qu’elle a appelée maman.

Madeleine Gagnon, Depuis toujours (Boréal)
Née à Amqui, Madeleine Gagnon se souvient avec enchantement de son enfance entourée d’une nature rayonnante, au sein d’une vaste famille qui ouvre dans la forêt et sur la terre, gens droits et fiers, mais sur l’esprit desquels règne encore indûment tout ce qui porte soutane. 

Louis Gauthier, Voyage au Maghreb en l’an mil quatre cent de l’Hégire (Fides)
L’an 1400 de l’Hégire correspond à l’année 1980 de l’ère chrétienne. A vrai dire, le voyage de ce voyageur tient du récit initiatique. «Qui suis-je?» se demande-t-il au fil des étapes, à Marrakech, Alger, Gafsa ou Tunis. Qu’est-ce qu’être Québécois quand on est à l’étranger? Et si le temps est le même pour tous, malgré nos différentes façons d’en calculer le passage, se pourrait-il que, tout en menant des vies dissemblables, nous poursuivions le même but? Se pourrait-il, enfin, que le moment soit venu de rentrer chez soi? 

Daniel Lessard, Maggie (Pierre Tisseyre)
Entre les protestants de Cumberland Mills et les catholiques de Saint-Benjamin, la cohabitation est pacifique en ce début de 20-ème siècle. Les deux villages jouent à s’ignorer. Jusqu’au jour où l’amour se met de la partie et donne au nouveau curé, despotique et borné, l’arme qu’il souhaitait pour asseoir son pouvoir. Il s’en empare, divisant pour régner, semant la discorde autour de lui. Une terrible tragédie s’ensuit, qui révoltera la jeune Maggie, jeune fille précoce et surdouée, contre qui le prêtre va mener une guerre acharnée.

William S. Messier, Dixie (Marchand de feuilles)
À Saint-Armand, en 1993, un banjo surgit du sol. Depuis qu’il l’a déterré, Gervais Huot tient l’instrument comme un bouclier devant tout ce qui l’effraie : les coyotes, les évadés de prison, les convois de moissonneuses-batteuses. Quand la rumeur annonce qu’un malfrat rôde, toute la région dort mal. La viande disparaît des congélateurs, les employés agricoles s’absentent de l’ouvrage, la robine rend fou et les cigales hurlent. Heureusement, il y a le gratte-corde de Gervais pour affronter le mal du monde.

Bryan Perro, Amos Daragon (Perro éditeur)
Porteur de masques: Amos Daragon, un brillant garçon de douze ans, devient malgré lui le premier élu de la nouvelle génération des porteurs de masques. Grâce à ses pouvoirs sur les éléments et aidé de Béorf Bromanson, un jeune garçon capable de se transformer en ours, Amos parcourt les contrées étranges à la recherche des masques de pouvoir. La clé de Braha: Cette aventure mènera Amos Daragon jusqu’à Braha, la cité des morts. Le crépuscule des Dieux: Des hordes de gobelins attaquent villes et villages. Très loin dans le Nord, une montagne s’est mise à rugir. La race des dragons est sur le point de renaître.

Michèle Plomer, Dragonville (Marchand de feuilles)
Dragonville est une puissante saga familiale imbibée d’une forme d’amour qui traverse le temps et les continents. Le destin de trois générations se réalisera dans un village bordé d’un lac où se cache l’innommable.

Nathalie Roy, La vie sucrée de Juliette Gagnon (Libre Expression)
Une toute nouvelle série s’amorce avec la fille de Charlotte Lavigne, Juliette Gagnon, jeune femme dans la vingtaine, qui travaille comme photographe pour un studio renommé. Juliette est à la recherche du grand amour, mais elle a plutôt le don d’attirer les mauvais partis : le gars qui ne veut pas s’engager, celui qui a deux blondes en même temps ou encore le père d’une amie. Bref, ses histoires de cour sont catastrophiques. Pourtant, sa vie serait simple si elle réalisait que l’amour se trouve peut-être tout près d’elle.

Kim Thùy, Mãn (Libre Expression)
mãn est une histoire d’amour entre une femme et celles qui l’ont, tour à tour, fait naître, allaitée, élevée. Elle a été déposée dans le potager d’un temple bouddhiste sur le bord d’un des bras du Mékong par une adolescente. Une moniale l’a recueillie et nourrie d’eau, de riz et du lait des seins d’une mère voisine, avant de la confier à une autre femme – enseignante de jour, espionne en tout temps.

 

Source: Mika

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