Portrait de 12 auteures québécoises de polar

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Chrystine Brouillet a été l’une des premières écrivaines québécoises à prendre d’assaut l’univers du polar en 1982, avec son roman Chère voisine. Depuis, le roman policier a pris de l’ampleur au Québec et les noms de Patrick Senécal, Martin Michaud, Jean-Jacques Pelletier, résonnent avec fracas sur la scène littéraire nationale. Mais qu’en est-il des femmes? La journée « Le 12 août, j’achète un livre québécois » est l’occasion idéale de découvrir ces auteures qui font vibrer le polar québécois. Pour ce cinquième pré-rendez-vous du 12 août, voici donc douze auteures de polar de chez nous, et leur plus récent roman, à découvrir si ce n’est déjà fait.

 

Maureen Martineau
Après le remarqué (et remarquable) L’enfant promis, qui lui a valu le prix Arthur-Ellis, récompensant le meilleur roman policier francophone canadien, l’année dernière, cette femme de théâtre semble aujourd’hui avoir résolument emprunté le chemin du polar, pour le plus grand bonheur des lecteurs.

Une église pour les oiseaux (Héliotrope)

 

Anna Raymonde Gazaille
Ancienne directrice de la compagnie Montréal Danse et du Conseil québécois du théâtre, elle a surpris beaucoup d’amateurs de romans policiers en 2013 avec la parution de son premier roman Traces, paru chez Leméac. Nous nous étions d’ailleurs entretenus avec elle à propos de ce premier livre (pour lire l’entrevue, c’est ICI).

Déni (Leméac)

 

Andrée A. Michaud
L’auteure qui nous a donné Le ravissement s’aventure depuis quelque temps du côté du roman policier et cela lui réussit merveilleusement bien. Son dernier-né, Bondrée, s’est même vu décerner le Prix du Gouverneur général, dans la catégorie « Romans et nouvelles » l’an dernier (en plus du Arthur-Ellis et du Saint-Pancôme). Les lecteurs européens peuvent même se régaler de son talent pour le roman noir, car Lazy Bird est édité chez Points. Encore une fois, vous pouvez en apprendre davantage sur cette auteure en lisant ICI l’entrevue que nous avons réalisée avec elle.

Bondrée (Québec Amérique)

 

Louise Penny
D’accord, nous trichons un peu, car Louise Penny est née en Ontario, mais cette vedette des lettres et du crime habite depuis dans les Cantons de l’Est. C’est d’ailleurs dans cette région du Québec qu’elle situe la plupart de ses intrigues. Elle est, selon le magazine Maclean’s, la plus primée des auteurs canadiens de romans policiers. Son plus récent roman, La faille en toute chose, est l’un des dix meilleurs livres de 2014 selon le Washington Post!

La faille en toute chose (Flammarion Québec)

 

Johanne Seymour
Comédienne au théâtre et à la télévision, puis réalisatrice, Johanne Seymour a pris le chemin du polar en 2004 et ne l’a pas quitté depuis, se frayant au fil des parutions une place parmi les finalistes des prix Arthur-Ellis et Saint-Pancôme. Son roman Le cri du cerf sera même adapté en minisérie de six épisodes sur les ondes de Séries + l’année prochaine, sous le titre Le cri. Elle est la présidente fondatrice et directrice artistique et littéraire des Printemps meurtriers de Knowlton.

Wildwood (Libre expression)

 

Catherine Sylvestre
Sous ce pseudonyme se cache une nouvelle venue dans le monde du polar qui, avant de publier La vieille fille et la mort cette année, avait néanmoins fait paraître deux nouvelles dans la revue Alibis. « Catherine Sylvestre, une auteure qui en cache une autre, nous entortille et nous prend au piège avec cette intrigue sans prétention, gaillardement bien racontée, au fin dosage d’humour et de drame. », écrivait à son sujet Christian Vachon de la librairie Pantoute.

La vieille fille et la mort (Alire)

 

Sylvie-Catherine De Vailly
Tout en poursuivant l’écriture de séries destinées à un public jeunesse, cette Québécoise d’origine française publie de plus en plus fréquemment des romans noirs. C’est en venant en aide à sa sœur Corinne De Vailly, elle aussi auteure, que Sylvie-Catherine De Vailly s’est découvert une passion pour l’écriture. Depuis, elle affirme sa plume bien à elle.

La sélection naturelle (Recto verso)

 

Diane Vincent
Cette anthropologue de formation en est à son quatrième roman policier mettant en vedette Josette Marchand, une massothérapeute (!), qui se retrouve immanquablement dans des situations où le meurtre règne. Son écriture est vivante et ses intrigues inattendues.

Peaux de soie  (Triptyque)

 

Julie Rivard
Enseignante et rédactrice à ses heures, Julie Rivard a fait souffler un petit vent de fraîcheur sur le polar québécois en 2013, avec son troisième roman policier, mettant en vedette une organisation criminelle exclusivement composée de femmes. « Un polar léger qui déploie ses tentacules avec simplicité et élégance », écrivions-nous à l’époque à propos de La pieuvre.

La pieuvre (VLB éditeur)

 

Sophie Bérubé
Véritable touche-à-tout, cette jeune femme que vous avez peut-être déjà entendue à la radio ou vue à la télévision, a ajouté une corde à son arc avec un premier thriller juridique en 2012 qui, sans créé de grands remous, à quand même fait parler de lui.

La sorcière du palais (Goélette)

 

Geneviève Lefebvre
Cette femme de cinéma et de télévision s’est mis au polar en 2009 avec Je compte les morts et il aura fallu attendre près de trois ans pour avoir droit à une nouvelle aventure du scénariste (et non pas enquêteur) Antoine Gravel. Avec le parcours professionnel qu’elle a, nous ne pouvons que comprendre que ces romans paraissent au compte-goutte, mais c’est chaque fois un plaisir de la retrouver.

La vie comme avec toi (Libre expression)

 

Chrystine Brouillet
A-t-elle encore besoin de présentation notre prolifique et talentueuse Chrystine Brouillet nationale? Peut-être pas. Mais, elle mérite certainement que nous vous encouragions à la découvrir, encore et encore. (Crédit photo : Marcel La Haye)

Six minutes (Druide)

 

 

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