Les mots de David Goudreault

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Le poète, slameur et auteur David Goudreault signe cette année le discours patriotique de la Fête nationale qu’il livrera sur scène sur les plaines à Québec le 23 juin. En attendant d’écouter ses mots lors des célébrations, voici quelques ouvrages pour découvrir toute la puissance de sa plume.

La bête à sa mère (Stanké)
« Les liens mère-fils sont très forts, même lorsque cette mère est inapte et suicidaire. Après avoir vécu dans différents centres et familles d’accueil, le narrateur va tout faire pour retrouver la sienne. Malheureusement pour lui, pendant toutes ces années de galère, personne n’a su le dompter et lui montrer les règles simples de la vie en société. Sans se rendre compte de ses multiples déviances, il partira à la recherche de sa mère idéalisée en faisant du mal aux chats et aux gens qui vont croiser sa route. Un univers trash soutenu par une écriture magnifique. David Goudreault est travailleur social et slameur : il a le sens du rythme et ça se sent tout au long de ce roman, permettant de mettre un peu de poésie dans ce monde débridé. » – Marie-Hélène Vaugeois, librairie Vaugeois (Québec)


La bête et sa cage
(Stanké)
« On retrouve avec un plaisir presque indécent ce personnage terrible, bousillé dès l’enfance, fort de ses convictions qui ne tiennent pas la route, maintenant en prison. Parce qu’on s’y attache vraiment à ce jeune homme au regard incisif, à l’intelligence certaine mais étouffée, malgré ses épouvantables actions. On se surprend presque à lui pardonner lorsque ses jugements se font naïfs. Là réside le talent indéniable de David Goudreault. En nous livrant les réflexions d’une telle bête enveloppées dans une écriture rythmée, vivifiante et imagée, parfois drôle, parfois grave, c’est tout son respect envers les plus abîmés et son désir de dire les choses vraies, crues, qui traversent les pages. À lire, absolument! » – Chantal Fontaine, librairie Moderne (Saint-Jean-sur-Richelieu)


Abattre la bête
(Stanké)
Après les retentissants succès de La bête à sa mère et La bête et sa cage, David Goudreault conclut sa trilogie avec Abattre la bête; des explosions d’amour et de violence pour une finale apocalyptique digne de ce nom. [Résumé de l’éditeur]


Testament de naissance
(Les Écrits des Forges)
À la fois introspection personnelle et réflexion sur le monde, ce Testament de naissance s’appuie sur le style direct et la poétique habituelle de l’auteur, tout près de l’oralité et du vécu au quotidien, pour prendre à témoin le lecteur et lui tendre une sorte de miroir poético-philosophique. Humour et tendresse devant la naissance… de soi-même en tant que père : voilà à quoi nous convie David Goudreault avec son nouveau recueil. [Résumé de l’éditeur]


S’édenter la chienne
(Les Écrits des Forges)
Pour son second recueil, David Goudreault s’est construit un univers poétique proche du quotidien. Ses images, qui portent le sceau de l’oralité, suscitent la complicité du lecteur qui se sent à la fois pris à témoin et confident. Ses propos, parfois très directs, portent la marque de l’observateur attentif, rôle que le poète ne manque pas d’endosser avec perspicacité, certes, mais aussi avec humour, ironie et même une touche d’autodérision. S’édenter la chienne pour réfléchir librement, comme le poète, aux faits divers de la vie, aux idées qui nous font ou qui nous défont, qui tissent notre monde, notre quotidien, notre pensée. [Résumé de l’éditeur]


Premiers soins
(Les Écrits des Forges)
Mettant à profit un séjour à l’hôpital, le poète narrateur utilise son don d’observation pour dresser, en de petits poèmes au style proche de l’oralité, une galerie de portraits des personnages colorés qu’il rencontre. [Résumé de l’éditeur]

 

En complément :
David Goudreault dans l’univers de Patrice Desbiens
12 visages à surveiller en 2016


Photo : © Marianne Deschênes

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