8 suggestions de poches à lire cet été

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Étendu sur le bord de la piscine ou au frais dans un café climatisé, sur une terrasse au soleil ou dans le hamac de la cour, on aime lire durant la saison estivale. Et si les livres de petit format ont alors la cote, c’est qu’ils sont faciles à trimballer entre deux activités, au fond d’un sac en osier. Voici donc quelques suggestions de livres de poche à lire avec des lunettes fumées!

 

Le premier été
Anne Perrin (Babel)

Dans ce livre qui chamboule sans prévenir, on découvrir la complexité des sentiments d’une jeune fille qui découvre, pour la première fois, l’amour et le corps d’un homme. Il ne s’agit aucunement d’un roman pour adolescent, malgré ce que la thématique peut laisser présager : il faut assurément la maturité d’un adulte pour saisir le désarroi de la protagoniste. Un livre magnifique.

Silo
Hugh Howey (Le Livre de Poche)

Vous n’avez pas encore lu ce Prix des libraires? C’est le temps de remédier à cette lacune et de plonger, même si c’est pour la première fois, dans un roman de science-fiction dystopique  qui éveillera en vous, outre un bonheur de lecture assuré, de plus grands questionnements face à l’humanité, notre raison sur terre, notre gouvernement… Oui, philosopher grâce à la SF est tout indiqué pour l’été!

Une dernière danse
Victoria Hislop (Le Livre de Poche)

Ici, c’est la suggestion bonbon. Le livre qui fait du bien à lire, qui nous fait à la fois voyager (et à Grenade en Espagne à part de ça!), vivre les émotions d’une histoire d’amour, frissonner lorsqu’il est question de la guerre civile des années 30 qui a opposé une fratrie entière. Un récit habilement mené de la petite et de la grande histoire. 

Le bonheur a la queue glissante
Abla Farhoud (Typo)

À l’heure du multiculturalisme, il est bon de prendre le temps de plonger dans l’univers d’une autre culture. C’est avec brio qu’Abla Farhoud nous invite dans le monde de Dounia, 75 ans et analphabète, arrivée à Montréal après avoir vécu toute sa vie à Beyrouth. Cette femme au grand cœur a décidé de mourir là où ses enfants sont heureux, d’où son arrivée au Québec. Ponctué de proverbes libanais, cet ouvrage qui se lit sourire aux lèvres nous invite à une plus grande compréhension de la réalité d’autrui, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, qu’ils aient 12 ou 75 ans…

Le journal de Frankie Pratt
Caroline Preston (Pocket)

Ce livre, c’est ma découverte de l’année. Une histoire fictive, entièrement créée de toutes pièces, mais présentée sous forme d’un scrapbook géant, lequel ne contient que des vrais éléments d’époque. En effet, comme l’histoire de la jeune Frankie se déroule en 1920, les cartes à jouer, la monnaie, les tickets de métro, les images de catalogue, etc. proviennent tous de cette période. Mais il n’y a pas que le rendu qui est impeccable : cette histoire passionnante de plus de 200 pages raconte la vie d’une jeune fille de 18 ans qui souhaite devenir écrivaine et qui quittera son patelin natal, d’abord pour l’université, puis pour New York et Paris.

Fleurs de crachat
Catherine Mavrikakis (BQ)

Ce roman commence avec une phrase forte : « Je gâche tout ». Le délire verbal hautement maîtrisée auquel nous convie ensuite Mavrikakis est l’histoire d’une chirurgienne toxicomane dont la mère vient de mourir et dont le frère, tout un numéro, refait surface. Comme il ne s’agit pas nécessairement d’une lecture facile, l’été est la période tout indiquée pour s’y plonger, l’esprit léger et prêt à se faire bousculer.  

La servante écarlate
Margaret Atwood (Robert Laffont)

Un roman essentiel qu’on devrait faire lire à tous, dès le secondaire. Cette fable dystopique féministe, parue il y a plus de trente ans, est toujours aussi pertinente. La grande dame des lettres canadienne y raconte le quotidien d’une femme, « servante écarlate » de son statut, qui doit offrir à des gens d’une caste plus élevée son pouvoir de maternité. Pour eux, elle enfante, et le tout est régi par une société oppressive qui se targue, faussement, d’ainsi protéger la dénatalité et les femmes. Un solide manifeste pour les droits de la femme.

Le chemin des brumes
Jacques Côté (Alire)

La réputation de Jacques Côté en matière de polar québécois n’est plus à faire. Pourquoi ne pas se replonger dans cette histoire qui nous entraîne en plein cœur du parc des Laurentides, là où un homme, Vincent, essaie désespérément de s’échapper de son bourreau qui le traque tandis que la police se creuse les méninges pour retrouver Vincent…

 

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