Cette année encore, le réseau Les libraires est fier de supporter l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois! ». 

Dès le 1er août, visitez chaque jour cette page pour découvrir des suggestions de lectures concoctées par les indépendants. Une sélection vous sera dévoilée chaque jour!

Quel que soit votre choix, nous vous invitons à visiter votre libraire indépendant ou à vous rendre sur le site leslibraires.ca!

Montrez-nous vos achats québécois sur Facebook ou Instagram en utilisant le mot-clic #12aoûtchezlesindépendants!

 

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12 livres pour des ados avides d’émotions!

Une sélection de Chantal Fontaine, Librairie Moderne (Saint-Jean-sur-Richelieu)

Chimie 501
Josée De Angelis (Parc en face)
Un coup de cœur que ce premier roman si authentique, si pertinent! Max est gai, Nic ne l’est pas. Ce dernier vient tout juste de rompre avec sa copine et vient passer sa dernière année de secondaire à Montréal. Très vite, il se lie d’amitié avec Max. Un Max timide, certain qu’il se fera rejeter lorsqu’il avouera son homosexualité. Puis, la chimie opère. Josée De Angelis s’immisce avec doigté dans l’univers des jeunes et bâtit un univers crédible et tout à fait actuel. Une histoire bouleversante, belle.

 

À une minute près
André Marois (Leméac)
Ce monde est comme le nôtre hormis la Fonction. Celle-ci permet à toute personne, une seule fois dans sa vie, d’effacer la minute qui vient de s’écouler. Elle seule saura ce qui s’est réellement passé. Très tôt, les enfants savent qu’il ne faut pas gaspiller cette chance. Une bande d’ados, une pièce de théâtre à monter, des amours naissants, une tension dans la troupe… il n’en faut pas plus pour découvrir que la Fonction ne rend pas la vie plus simple. André Marois offre un roman à l’univers riche, plein de rebondissements.

 

L’albatros et la mésange
Dominique Demers (Québec Amérique)
C’est l’histoire de deux ados solitaires qui s’apprivoisent. Au gré de ses balades en nature, on apprend à connaître Jean-Baptiste, élève surdoué pour qui la vie sociale est ardue et Mélodie, dont la joie de vivre est assombrie par l’agression qu’elle a subie et qu’elle cache à ses parents. Ces deux-là vont hésiter, se méfier, se tendre la perche puis reculer. Mais ce n’est pas qu’une histoire d’amour! Dominique Demers en profite pour aborder la religion et la foi, les relations familiales et ses non-dits tout en honorant la faune qui nous entoure. Un roman lumineux qui se déguste sous le chant des oiseaux!

 

Rivière-au-Cerf-Blanc
Véronique Drouin (Québec Amérique)
Un jeune couple à la dérive se prépare à vivre une fin de semaine en pleine nature. Après une dispute, Estelle s’isole découvre sur les sentiers d’étranges sculptures qui lui laissent un malaise. Lorsqu’elle s’aperçoit avec quoi sont construites ces installations qui apparaissent subitement, elle craint pour sa vie. Un roman qui fait peur, vraiment, avec plein de tension là où il faut, qu’on referme haletant, craintif.

 

Division occulte (t. 1) : Le dévoreur d’esprit
Olivier Descamps (Bayard Canada)
Mystères, sciences occultes et enquêtes : ce roman au rythme endiablé nous transportera dans un univers inquiétant, mais très réaliste. Six jeunes aux étranges pouvoirs sont engagés par la police pour résoudre une série de crimes surnaturels. Parviendront-ils, ensemble et malgré leurs différences, à prouver au reste du monde qu’ils ne sont pas des monstres? On a hâte au deuxième tome!

 

Tache de mayo et graffitis
Émilie Rivard (Bayard Canada)
Qu’est-ce qui fait qu’un graffiti, aussi magnifique soit-il, doive se faire effacer alors qu’il embellit un mur gris? C’est à cela que Flora devra réfléchir tout en se creusant la tête pour offrir un cadeau à son père et se défendre d’être la mystérieuse tagueuse de l’école. Un roman palpitant qui invite à la discussion!

 

13e avenue
Geneviève Pettersen et François Vigneault (La Pastèque) 
Alexis a toujours vécu au Saguenay. Lorsque sa vie bascule, sa mère et lui déménagent à Montréal pour une nouvelle vie. À quelques jours de la rentrée scolaire, Alexis cherche ses repères. Heureusement, son voisin Ernest lui présente quelques-uns de ses amis dont une certaine Alice qui ne le laisse pas indifférent. Un roman graphique sympathique qui dépeint une vie de quartier dynamique autant que le désarroi d’un ado qui se jette dans l’inconnu et qui tente de se reconstruire.

 

Comment je suis devenu cannibale
François Gravel (Québec Amérique)
Quoi de plus inspirant que de se laisser inspirer par un auteur? François Gravel, fort de son expérience mais sans prétendre posséder la vérité, propose aux jeunes et aux moins jeunes l’art et la manière d’écrire par une histoire qu’il nous construit tout au long du livre. Ingénieux, vous dites? Oh que oui! On en ressort avec le goût de prendre la plume et une gratitude sans borne pour cet auteur chéri de tous.

 

L’esprit du camp (t. 2)
Falardeau et Cab (Lounak)
Deuxième et dernier tome de cette série fabuleuse, L’esprit du camp se dévore aussi vite que le premier! On retrouve avec plaisir Élodie et les petites pestes attachantes qui composent son groupe. Un peu plus fatiguée, toujours blasée, elle est toujours aussi convaincue que le directeur cache quelque chose… et ce n’est pas l’interdiction d’aller en forêt qui va apaiser ses doutes! Un plaisir de lecture, vraiment!

 

Mystères à l’école
Collectif (Druide)
Quinze auteurs présentent chacun une nouvelle avec pour thèmes le mystère et l’école. Il est fascinant de découvrir à quel point chaque nouvelle prend un chemin différent! Les nouvelles sont drôles ou graves, ancrées dans la réalité ou dans un futur proche, toujours énigmatiques. On ne verra jamais plus l’école de la même façon!

 

Dans le cœur de Florence
Lucie Bergeron (Soulières éditeur)
Surtout, ne vous empêchez-pas de lire ce livre parce qu’il est en prose! C’est plutôt une richesse, ici, d’écouter la voix de Florence à travers ses mots qu’elle ne peut retenir. Le quotidien de la jeune fille n’est pas simple : la vie avec sa belle-mère et son père n’est pas de tout repos. Elle s’insurge, se révolte, s’isole sur la grève pour mieux se saisir. Et toujours, ce carnet en main, dans lequel elle confie ses états d’âme. Une histoire magnifique portée par une plume vive, poétique.

 

Je t’aime beaucoup cependant
Simon Boulerice (Leméac)
Simon Boulerice s’est inspiré de la disparition de Cédrika Provencher, survenue en 2007, pour écrire ce livre. Il imagine ce qu’est devenue la meilleure amie de la disparue. Sujet délicat s’il en faut, l’auteur parvient, encore une fois, à aérer le récit et le rendre tendre, parfois drôle, souvent authentique.

 
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