Un prix pour l’auteure Yara El-Ghadban

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L’écrivaine Yara El-Ghadban vient de remporter le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton 2017 du Conseil des arts du Canada. Ce prix, doté d’une bourse de 15 000$, récompense des artistes canadiens qui sont en mi-carrière et qui ont accompli des réalisations exceptionnelles dans une discipline (interdisciplinarité, lettres et édition, musique, danse, arts visuels, arts médiatiques et théâtre).

La romancière québécoise d’origine palestinienne a publié deux romans chez Mémoire d’encrier, L’ombre de l’olivier et Le parfum de Nour. Elle a également dirigé l’essai Le Québec, la charte, l’autre : Et après? en collaboration avec Marie-Claude Haince et Leïla Benhadjoudja.

Entre nos pages de la revue Les libraires du numéro 99, un dossier qui s’intitulait « L’ailleurs est ici » témoignait entre autres des œuvres de Yara El-Ghadban : « Dans ses oeuvres, elle explore les traces laissées sur une vie par l’exil ainsi que les questions de liberté, le tout avec une écriture sensuelle, qui laisse un place importante aux odeurs, au toucher, aux paysages. Dans son plus récent ouvrage, Le parfum de Nour, elle nous entraîne de Ramallah à Montréal, en passant par Londres. Son regard d’anthropologue, sur le terrain, a certes quelque chose à voir avec son écriture qui cerne la condition humaine, qui réfléchit sur les tenants et aboutissants de l’Ailleurs. »

Sur le site du Conseil des arts, on peut lire que l’auteure « s’engage dans les luttes féministes et antiracistes grâce au pouvoir des mots. “Qu’est-ce que la littérature sinon le dialogue? Les mots ont le devoir de refonder notre rapport à l’autre.” »

 

En complément :
Les autres lauréats ce ce prix
Dossier « L’ailleurs est ici »

Photo : © Mémoire d’encrier

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