Un prix international pour la BD québécoise

36
Publicité

L’Association francophone des critiques et journalistes en bande dessinée (ACBD) remettra son tout premier prix cette année à une bande dessinée québécoise qui se sera particulièrement démarquée. L’ACBD compte 83 journalistes de la France, de la Suisse, de la Belgique et du Québec spécialistes du 9e art. Grâce entre autres au succès de la série «Paul» de Michel Rabagliati ou celui des «Nombrils» de Delaf et Dubuc, la BD québécoise attire l’attention et par cette nouvelle récompense, l’ACBD désire mettre en lumière le talent des bédéistes québécois à l’international.

Trois finalistes ont été choisis pour cette première édition : 23 h 72 de Blonk, publié chez Pow Pow, Non-aventures de Jimmy Beaulieu, édité par Mécanique générale et La guerre des arts de Francis Desharnais, aussi chez Pow Pow.

Le trio a été choisi parmi 115 québécoises bandes dessinées québécoises parues entre le 1er juillet 2014 et le 30 juin 2015.

Le dévoilement final se fera lors du prochain Salon du livre de Montréal qui se tiendra à la Place Bonaventure du 18 au 23 novembre prochains.

23h72, Blonk (Pow Pow)
« Graphiste de profession, Blonk, 47 ans, nous invite ainsi à plonger à notre tour dans un univers aux couleurs vives et faussement naïves, où l’humour s’amalgame doucement au tragique. […] Derrière un découpage rudimentaire que le bédéiste qualifie lui-même de ‘’moule à gaufre’’, se cache une chouette bande dessinée colorée, dans tous les sens du terme, qu’il vous faudra découvrir, avant qu’il ne soit minuit moins une. » Cynthia Brisson, Les libraires

Non-aventures. Planches à la première personneJimmy Beaulieu (Mécanique générale)
« Beaulieu est de la trempe des rassembleurs et grands conteurs, qu’on ne s’y méprenne pas. […] D’un trait fébrile, sensible et habile, Jimmy Beaulieu anime admirablement ce petit théâtre de papier aux accents de comédie douce-amère. » Jean-Dominic Leduc, Les libraires

La guerre des artsFrancis Desharnais (Pow Pow)
« Paresseux et inutiles les artistes ? Avec seulement dix dessins différents pour illustrer La guerre des arts on pourrait penser que c’est le cas de Francis Desharnais, et pourtant non… Son procédé qui consiste à utiliser plusieurs fois les mêmes cases renforce son propos et l’illustre admirablement bien. […] Une bd au dessin minimaliste, mais avec un discours beaucoup plus grand que ses cases. » Marie-Hélène Vaugeois, Librairie Vaugeois (Québec)

À lire sur le même sujet : 

Blonk : La nuit, tous les zombies ne sont pas gris

Classique revisité

Les libraires conseillent : sélection de décembre 2014

[email protected]

Publicité