Bridget Lawless, une écrivaine londonienne, a eu l’idée de créer le Staunch Book Prize pour récompenser le meilleur polar qui ne met pas en scène une ou des femmes violentées comme victimes. Vous direz que la nature même du polar implique des actes lugubres, mais dans ce cas-ci, l’expression « trop c’est comme pas assez » semble avoir motivé l’auteure Lawless.

La réaction en rapport avec la création de ce prix est cependant mitigée. Certains saluent cette initiative tandis que d’autres déplorent le tabou que cela pourrait engendrer. L’auteure écossaise Val McDermid dit en entrevue au journal The Guardian que « ne pas écrire à ce sujet équivaut à prétendre que cela n’existe pas ».

Le concours est actuellement ouvert et les candidatures sont acceptées jusqu’au 15 juillet prochain. Une bourse de 2000 livres (un peu plus de 3500$ canadiens) attend le gagnant qui sera dévoilé le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

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