Parmi les sept finalistes annoncés en février dernier, c’est la poète Sonia Cotten qui récolte la première place au Prix Geneviève-Amyot pour son poème « Pour Jean-Paul Daoust ». Elle reçoit une bourse de 1000$.
Hommage d’un poète à un autre, le texte de Cotten exprime la part poétique intrinsèque à Daoust :
« Et cinquante ans après
Tes audaces répondent toujours à ce qui existe
voient encore le poème dans l’individu
Et répètent sans faillir la nécessité de danser dans le plumage des oiseaux et
l’air du large les cils déchirés par »notre besoin de Rimbaud’’ »
Sonia Cotten a publié trois recueils de poésie aux éditions Poètes de brousse, puis un recueil destiné à un public jeunesse aux éditions Z’Ailées. Un autre livre de poèmes pour les jeunes, Marcher dans le ciel, paraîtra le 1er avril chez Bouton d’or Acadie.
Pour Sonia Cotten, « le choix de la poésie, c’est un choix de vie. C’est un mode de vie, une façon d’envisager le monde, et de dévisager sans être vu ».
Le deuxième et troisième prix ont été remis respectivement à Laurence Olivier pour « La très courte liste des miracles » et à Marie-Hélène Sarrasin pour « Le vent l’achèvera ». Un montant de 500$ et de 250$ leur a été octroyé.
Les textes des gagnantes et des finalistes peuvent être lus sur le site du Printemps des poètes.
Photo: Nathalie Toulouse, via le site du Printemps des poètes