Huit premiers romans ont été choisis parmi la production québécoise et franco-canadienne, lesquels seront soumis de septembre à février aux différents clubs du Canada, de France, de Colombie, de Suisse, de Roumanie, du Laos, du Burkina Faso, rassemblant quelque 3200 lecteurs. Le 16 octobre, huit livres francophones hors Canada viendront s’ajouter. Au moment de la compilation des votes, un lauréat québécois ou franco-canadien et un lauréat hors Canada seront reconnus gagnants.
« C’est une excellente cuvée, variée, avec des plumes déjà solides, des voix bien assumées », a déclaré Claudia Larochelle lorsqu’on l’a interrogée à propos des huit titres en lice. « Je suis assez impressionnée par la vitesse avec laquelle on a délibéré, ce qui démontre bien que ces titres se démarquaient du lot. »
Les lauréats se rendront à la rencontre des lecteurs au Festival du premier roman de Chambéry en France et à un événement littéraire au Québec.
Même si on ne voudrait pas réduire les premiers romans à une seule définition, on peut toutefois établir certaines tendances. « Les premiers titres sont souvent près de l’autofiction, entrent dans la plus pure tradition des « romans d’apprentissage », pas tous, mais souvent, avec des thèmes qui se rapprochent des relations filiales, de l’apprentissage de la maternité, de la rupture amoureuse, etc. », commente Claudia Larochelle.
L’an dernier, la Québécoise Marie-Ève Thuot l’a remporté pour La trajectoire des confettis (Les Herbes rouges) et la Française Victoria Mas, quant à elle, a reçu le prix pour Le bal des folles (Albin Michel).
Sélection québécoise 2020-2021
Site des Rendez-vous du premier roman
Illustration : Julien Castanié
