Il ne reste plus que huit auteurs en lice pour le prix littéraire français Sade qui couronne annuellement « un auteur singulier et honnête homme [cela inclut la femme qui peut l’être tout autant], selon la définition de son siècle. Un authentique libéral qui sera parvenu, par-delà les vicissitudes de la Révolution et l'emprise de l'ordre moral, à défaire les carcans de la littérature comme ceux de la politique ».

L’an dernier, le Québécois Kevin Lambert avait remporté le prix pour Querelle de Roberval (Héliotrope) paru en France sous le titre Querelle chez Le Nouvel Attila, à égalité avec Christophe Siébert qui l’avait reçu pour Métaphysique de la viande (Au diable vauvert). Rappelons qu’en 2015, Audrée Wilhelmy avait aussi obtenu ce prix pour Les sangs (Leméac), ex aequo avec Jean-Noël Orengo (La fleur du capital, Grasset).

Cette année, une autre Québécoise de chez Héliotrope se glisse parmi les finalistes. Marie-Pier Lafontaine inscrit son livre Chienne (publié au Nouvel Attila en France) parmi sept autres titres qui se retrouvent dans le dernier droit. Seul roman de cette dernière sélection, Chienne concourt auprès de récits et d’essais. Le lauréat sera rendu public le 3 octobre prochain et il se méritera une œuvre inédite de Guillaume Soulatges en plus des honneurs reliés à ce prix.

 

Photo de Marie-Pier Lafontaine : © Sandra Lachance

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