Après Gaston Miron en 1981, Denise Desautels est la première Québécoise à être honorée par le prix Apollinaire, décerné pour son recueil Disparaître : autour de 11 œuvres de Sylvie Cotton, publié chez nous par Le Noroît, en France chez L’herbe qui tremble.

Inspirés par onze œuvres de l’artiste Sylvie Cotton, les textes de Denise Desautels ont d’abord été publiés dans la revue Relations, en 2017 et 2018. Retouchés afin d’offrir un recueil qui met en lumière la poésie autant que les arts visuels, ses textes abordent l’expérience terrestre à travers le corps, celui du réel, celui des songes et celui des âmes.

C’est une année faste pour Denise Desautels puisque ses recueils L’angle noir de la joie et D’où surgit parfois un bras d’horizon ont été publiés dans un seul et même volume dans la fameuse collection « Poésie/Gallimard » cet automne. Récompensée par moult prix depuis ses premiers écrits en 1975, Denise Desautels a reçu, entre autres, le Grand Prix du Festival international de poésie de Trois-Rivières à deux reprises, le prix Hervé-Foulon, le Prix du Gouverneur général et le prix Athanase-David pour l’ensemble de son œuvre. Elle a été aussi faite membre de l’Académie des lettres du Québec.

Le prix Apollinaire découverte a été attribué à Quentin Dallarme, pour son recueil Plein sud, publié aux éditions de l’Aire, et la mention spéciale du jury, à Célestin de Meeûs pour Cavale russe, publié chez Cheyne éditeur.

Le prix Apollinaire, qui souligne l’originalité et la modernité d’une œuvre poétique dans la francophonie, a été créé en 1941 et est considéré comme le Goncourt de la poésie.

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