Prix de création littéraire 2016 : Lyne Vanier et Hans-Jürgen Greif récompensés

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C’est Hans-Jürgen Greif pour Le photographe d’ombres (L’instant même) et Lyne Vanier pour Mon frère n’est pas une asperge (Pierre Tisseyre) qui remportent les honneurs du Prix de création littéraire 2016, dévoilé par la Bibliothèque de Québec et le Salon international du livre de Québec. Ils remportent chacun les 5000$ associés à ce prix qui a comme objectif de souligner la richesse culturelle et le dynamisme de la scène littéraire de Québec. Cette anne, ce sont 79 œuvres qui ont été soumises au jury (51 pour la catégorie adulte; 28 pour celle jeunesse).

Le jury, présidé par Aurélien Boivin, professeur émérite de l’Université Laval, était composé de Pierre Blais, journaliste-blogueur; Jean Dumont, libraire; Isabelle Forest, poète; romancière et directrice artistique du Bureau des affaires poétiques et du Mois de la poésie; et Jean-Philippe Marcoux-Fortier, bibliothécaire coordonnateur de la Maison de la littérature.

Commentaires du jury :

Le photographe d’ombres
« Si le jury a préféré Le photographe d’ombres de Hans Greif, c’est inévitablement parce que ce roman est rempli de qualités qui ne peuvent que plaire au lecteur, passionné ou dilettante, ancien comme nouveau. D’abord, l’intrigue est attrayante et ne manque pas de suspense. Car il s’agit bien d’un thriller, mais pas n’importe lequel, un thriller psychologique, qui tourne autour d’un homme mystérieux, tout comme son passé d’ailleurs. Un homme qui se révèle une véritable énigme même pour son épouse, incapable de sonder ses mystères, comme sa manie de photographier de jeunes enfants et son goût de jouer de l’accordéon. »

 

Mon frère n’est pas une asperge
« Les membres du jury ont été séduits par Mon frère n’est pas une asperge. Ils ont reconnu à l’unanimité la grande richesse de l’imaginaire de Lyne Vanier, qui n’est pas une nouvelle venue en littérature jeunesse ni pour les familiers de ce prix, qu’elle a remporté à au moins trois reprises déjà. Ils ont reconnu que ce roman était bien adapté au public visé malgré le sujet abordé, le syndrome d’Asperger, et que son auteure sait utiliser une langue riche, juste, à la portée de ses jeunes lecteurs, à qui elle fournit une foule de renseignements, entre autres sur le comportement et la psychologie des personnes atteintes, sans jamais recourir à un langage hermétique. Car Lyne Vanier sait parler à ses jeunes lecteurs, tant dans la narration que dans le texte qu’elle fournit en conclusion de son roman, sur ce trouble de plus en plus fréquent dans le monde contemporain. »

 

Dans la catégorie littérature adulte, les deux autres finalistes étaient :
·  Sara Lazzaroni pour Veiller la braise, aux Éditions Leméac;
·  Jean-Philippe Warren et Andrée Fortin pour Pratiques et discours de la contreculture au Québec, aux Éditions Septentrion.

Dans la catégorie littérature jeunesse, les deux autres finalistes étaient :
·  Camille Bouchard pour Les forces du désordre, aux Éditions Québec Amérique;
·  Martine Latulippe pour Les Aveux, aux Éditions Québec Amérique.

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