Pascale Kramer reçoit le Grand Prix suisse de littérature

3
Publicité

Cette année, le Grand Prix suisse de littérature honore Pascale Kramer pour l’ensemble de son œuvre. Accompagné d’une bourse de 40 000 francs suisses, ce prix souligne notamment la grande cohérence que l’auteure romande, qui demeure dorénavant à Paris, a déployé au fil de son œuvre.

« Pascale Kramer travaille ses textes au scalpel. À travers un décor, un geste, un tissu pelucheux, elle fait percevoir un désarroi que ses personnages ne savent pas exprimer. S’il y a un fil social fortement engagé dans son œuvre, il n’est jamais insistant, mais toujours profondément vrai, et sans la moindre complaisance. », a écrit de Pascale Kramer la journaliste Isabelle Rüf dans Le temps.

Lors de la parution de son premier ouvrage, Variations sur une même scène (1982), madame Kramer avait tout juste 21 ans. Suivra Terres fédondes, puis un silence de près de dix ans. Lorsqu’elle réapparait dans le milieu littéraire, c’est pour offrir Manu, un roman qui se verra couronné du Prix Michel-Dentan. Elle recevra également le Prix Lipp 2001 pour Les vivants, puis les prix Rambert, le Grand Prix du roman de la SGDL et le Prix Schiller pour L’implacable brutalité du réveil

En janvier 2016, elle signait chez Flammarion Autopsie d’un père, qui relate l’histoire d’une jeune femme qui apprend, de la bouche de sa belle-mère, que son père s’est suicidé. En tentant de comprendre ce qui a pu mener cet homme, à qui elle ne parlait plus depuis longtemps, à commettre un tel acte, elle auscultera la petite histoire, qui résonne fortement dans la grande.

Notons que Charles Linsmayer a reçu pour sa part le Prix spécial de médiation.

 

Crédit photo : Corinne Stoll
Publicité