C’est un doublé pour l’autrice puisqu’elle a aussi été récompensée du Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Montréal. Son album était également finaliste pour le Prix du Gouverneur général. En 2015, elle avait partagé le Prix des libraires du Québec dans la catégorie 0-5 ans avec Pierrette Dubé, pour l’album La petite truie, le vélo et la lune, qu’elle avait illustré. D’ailleurs, il est intéressant de relire l’entrevue réalisée cette année-là dans nos pages. Alors que cet album était son premier à être édité, elle confie qu’elle ne se sent pas encore prête à pondre le texte elle-même, mais qu’elle espère acquérir assez de confiance pour le faire un jour. Force est d’admettre qu’après quatre albums en solo et quinze autres créés en duo, Orbie a fait bien du chemin depuis cette première histoire!
Les albums qu’Orbie écrit et illustre sont résolument très drôles. Elle a cette façon toute simple de raconter et ce coup de crayon qui va à l’essentiel et qui vise juste. Les expressions de ses personnages sont authentiques, et elle possède un rythme autant dans les mots que dans les dessins. Dans La fin des poux?, publié aux 400 coups, Orbie utilise la pandémie, sans jamais la nommer, pour raconter le désarroi d’une famille de poux condamnée à ne vivre que sur une seule tête, puisque chaque enfant reste chez soi. C’est hilarant, vraiment.
Le Prix TD de la littérature canadienne pour l’enfance octroie une jolie bourse de 50 000$ à sa lauréate et offre 2500$ à son éditeur, Les 400 coups, à des fins de publicité et de promotion. De plus, un montant de 2000$ est partagé entre les créateurs et créatrices des quatre finalistes.
Rappelons que les finalistes étaient ceux-ci :
Dans mon garde-robe, Aimée Verret (La courte échelle)
Les devoirs d’Edmond, Hugo Léger et Julie Rocheleau (Les 400 coups)
La guerre des bébés, Carole Tremblay et Élodie Duhameau (La courte échelle)
Papier bulle, Simon Boulerice et Eve Patenaude (XYZ)
