Pour le 12 août, les libraires conseillent… 10 livres d’écrivains acadiens

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Pour le 12 août, les libraires conseillent… 10 livres d’écrivains acadiens.

Les libraires indépendants sont fiers de supporter l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». Depuis le 4 août, nous proposons chaque jour une sélection d’ouvrages québécois conseillés par les libraires d’ici. Célébrons les livres de nos créateurs, célébrons les librairies de proximité!

Page Facebook de l’événement :
https://www.facebook.com/events/259521250915928/?ref=ts&fref=ts

Pour notre arrêt du jour, 10 livres de nos amis Acadiens, alors que se tient en ce moment le Congrès mondial acadien. Nous profitons de l’occasion pour encourager nos lecteurs hors Québec à faire l’achat d’un livre de leur région.

 

Antonine Maillet, L’albatros (Leméac)
Tôt parti sur les routes du Nord où son père l’envoya retrouver de la famille pour fuir la Crise, Raphaël connaîtra détours et revers. Un récit d’épreuves et d’apprentissage, certes, mais surtout l’histoire d’une conquête : celle de l’imaginaire d’un peuple qui ne demande qu’à se révéler à lui-même pour mieux pointer le nez vers l’avenir. 

Herménégilde Chiasson, NostalgieS (Prise de parole)
Un jour, une enfant m’a demandé si c’était vrai qu’en mourant on touche le bleu du ciel, et c’est resté pour moi la plus belle définition de la mort que l’on m’ait jamais proposée. La nostalgie s’inscrit dans ce registre-là, puisqu’elle établit toujours un flirt avec la mort. «NostalgieS» est le sixième d’une série de douze ouvrages intitulée « Autoportrait », publiés au rythme d’un par mois en 2014. Chaque ouvrage répond à une consigne singulière et son titre débute par une lettre du prénom de l’auteur.

Gérard Leblanc, Complaintes du continent (Perce-Neige)
Avec ces complaintes du continent, Gérald Leblanc nous trace un parcours qui va de l’enfance à l’écriture en passant par l’intimité des rêves et le malaise de la collectivité. Le nom des complices, des prophètes, des guides, des villes, des rues, des musiques, des livres fait ici écho au souffle d’un auteur indissociable de la poésie acadienne contemporaine.

Frédric Gary Comeau, Vertiges (XYZ)
Ils sont huit. Huit personnages engagés dans un chassé-croisé qui aura pour théâtre Moncton, Montréal, New York ou Santa Fe. Un attentat dans une gare parisienne, un vieil homme qui retrouve le guerrier en lui, des artistes qui effacent et refont le monde, et puis l’amour, sous des formes parfois étonnantes… Il y a tout ça dans Vertiges, un roman dont le dénouement ne laissera personne indemne.

Georgette LeBlanc, Prudent (Perce-Neige)
Alliant poésie et narrative, Georgette LeBlanc ose aborder une page inoubliable du Grand Dérangement : la mutinerie des 232 déportés acadiens embarqués de force sur le Pembroke à destination de la Virginie.

Emma Haché, Trafiquée (Lansman)
Elle avait l’air gentille, Mirna. Au début du moins. Et puis il y avait les autres. Car elles étaient six. Six filles qui ne savaient pas trop où on les amenait, mais qui faisaient confiance et qui rêvaient des beaux jours promis : un boulot, un logement, l’autonomie… et ce respect qui leur avait tant manqué jusque-là dans leur courte vie. Ça ne s’est pas vraiment passé comme elle l’avait imaginé. Et la peur au ventre qui accompagnait le voyage s’est vite transformée en cauchemar, dans un stationnement, au grand jour, devant tout le monde. Mirna a parlé à un gars qui lui a donné de l’argent, beaucoup. Les filles se sont regardées sans comprendre… ou plutôt sans vouloir comprendre.

France Daigle, Pour sûr (Boréal)
Pour sûr est, entre autres choses, une somme encyclopédique, un labyrinthe, une exploration de la folie des nombres, un précis de typographie, un reliquaire, une défense et illustration de la langue chiac, une réflexion sur les cultures minoritaires et leur obsession linguistique, un jeu de pistes, le roman d’un coin de pays. C’est aussi l’histoire de personnages attachants qui, tout en vaquant à leurs activités quotidiennes, s’interrogent sans cesse sur leur place dans le monde, d’un point de vue géographique, historique, politique ou culturel.

Serge Patrice Thibodeau, L’attrait des pôles (Perce-Neige)
D’abord écrits pour la revue trifluvienne Art Le Sabord, les récits de voyage regroupés dans ce livre nous amènent dans un premier temps en Patagonie et en Terre de Feu (jusqu’au 55e parallèle Sud), puis ensuite au Labrador, jusqu’au 56e parallèle Nord. L’auteur observe avec humour et lucidité les gens qu’il rencontre et procède à une réflexion sur la vie, le vieillissement et la mort. Ces récits de voyage s’adressent autant à un public âgé de 14-18 ans qu’à un public adulte.

Clarence-Edgar Comeau, Les rêves de Petit Rien (Bouton d’or Acadie)
Se retrouver réduit à presque rien ne signifie pas nécessairement qu’on le restera. Il faut toujours croire à sa bonne étoile, même si celle-ci est filante et même si on file avec elle. Mais jusqu’où peut-on filer? Petit Rien fila presque jusqu’aux confins de son imaginaire afin de refaire son univers… et retrouver son apparence originelle.

Anselme Chiasson, L’eau qui danse, l’arbre qui chante et l’oiseau de vérité (Planète rebelle)
Ce deuxième ouvrage du père Anselme regroupe, et fusionne par informateur, tous les contes des îles de la Madeleine de deux recueils publiés aux Éditions d’Acadie : Le diable Frigolet (1991) et Le Nain jaune (1995), issus d’un immense travail de collecte de la tradition orale. Cette réédition et le CD d’extraits d’archives sonores qui l’accompagne nous font pénétrer, par le texte, la parole contée, la musique et la chanson, dans l’imaginaire fertile des Madelinots, comme le ferait un voyage culturel vers une autre époque. Lauréat du prix Claude-Seignolle en 2008.

 


Source: Petit Pois Collection

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