C’est ce jeudi en soirée qu’a été décerné le prix Jules-Fournier, remis par le Conseil supérieur de la langue française, à un journaliste de l’écrit qui se démarque par la qualité de sa plume. La chroniqueuse Mylène Moisan a obtenu l’honneur cette année, le jury ayant particulièrement relevé la « force d’évocation » de ses textes et « la qualité de [leur] trame narrative », comme le rapporte le journal Le Soleil.

Mylène Moisan tient une chronique dans le quotidien Le Soleil depuis l’automne 2012. Elle a également publié trois livres aux éditions La Presse, à commencer par Maman est une étoile en mars 2015 qui relate l’histoire vécue de Jolyane Fortier, mère de deux jeunes enfants, décédée du cancer à l’âge de 31 ans.

« –Vous savez mes bébés, maman a de gros bobos.
-Oui, et c’est plate.
-Et bientôt maman sera une étoile.
-Dans le ciel?
-Oui Mathi, dans le ciel et dans ton cœur.
-Mais comment tu vas faire pour rentrer dans l’étoile?
-…
-Et comment je vais faire pour allez te voir dans le ciel?
-C’est moi qui viendrai, dans ton cœur. Je veillerai toujours sur toi. »

Elle publie ensuite Dans une classe à part (2016) qui rend hommage aux professeurs qui par leur attention, leur apport et leur soutien, changent la trajectoire de plusieurs jeunes. En 2017, paraît Les gens heureux ont une histoire, un recueil d’une soixantaine d’histoires de gens qui déclarent, envers et contre tout, connaître le bonheur.

En recevant son prix, la lauréate a exprimé être « étonnée de la force des mots », elle qui sait les manier pour conquérir le cœur des lecteurs.

 

Photo: Jocelyn Bernier, Le Soleil

Publicité