Le prix a pour ligne directrice de récompenser un ouvrage (roman ou essai) de langue française inédit, qui place en son centre le rapport de l’homme à la nature.
« Les romans primés expriment, de manière sensible et émotionnelle, une expérience de la nature et une réflexion sur les enjeux environnementaux. Les essais doivent apporter un regard novateur et éclairer les débats de société sur ces mêmes enjeux. »
Le lièvre d’Amérique, maintes fois décrit comme une fable animalière au sujet de la souffrance causée par l’anxiété de performance, s’est ainsi taillé une place parmi les finalistes. Dans ce roman, le lièvre d’Amérique devient le symbole puissant d’une connexion nouvelle avec l’animalité, alors qu’un gène de « lepus americanus » transforme Diane, l’antagoniste, en employée infatigable et heureuse.
Pour décrocher le 41e prix littéraire François Sommer accompagné de sa bourse usuelle de 15 000 euros, le roman de Mireille Gagné devra remporter les suffrages contre sept autres finalistes :
Friction : délire et faux-semblants de la globalité / Anna Lauwenhaupt Tsing (La Découverte)
Métamorphoses / Emanuele Coccia (Rivages)
Qu’est-ce qu’une plante? Essai sur la vie végétale / Florence Burgat (Seuil)
Zoocities / Joëlle Zask (Premier parallèle)
Bergère des collines / Florence Robert (Jose Corti)
D’un cheval l’autre / Bartabas (Gallimard)
Nature humaine / Serge Joncour (Flammarion)
Le prix sera remis le vendredi 22 janvier prochain par le jury dont le président d’honneur est Yann Queffélec.
Photo : © Laurence Grandbois Bernard
