Selon Livres Hebdo, l’un des jurés de l’Interallié a salué « cette conjonction du romanesque et du journalisme : le jury a aimé la façon dont l’auteur, qui est aussi journaliste, interroge notre époque ». C’est que l’histoire racontée par Palain est celle, véridique, de l’athlète Toumany Coulibaly, champion français au 400 mètres, mais également cambrioleur maintes fois pincé par les autorités. Si on a souvent salué le talent de portraitiste de Palain, c’est bien dans ce second roman que sa plume prend toute son ampleur.
Et ce n’est pas le premier prix que remporte Mathieu Palain pour ce roman, puisqu’on lui a déjà remis les prix Blù Jean-Marc Roberts et Roman-News. En 2019, Palain avait déjà fait paraître un premier roman Sale gosse qui avait eu de bons échos, notamment dans le Figaro.
Les trois autres finalistes à se disputer le prix étaient : François-Henri Désérable pour Mon maître et mon vainqueur (Gallimard); Simonetta Greggio pour Bellissima (Stock); Stéphane Hoffmann pour On ne parle plus d’amour (Albin Michel).
Le jury du prix Interallié était composé de : Gilles Martin-Chauffier, Stéphane Denis, Jacques Duquesne, Serge Lentz, Eric Neuhoff, Christophe Ono-dit-Biot, Jean-Marie Rouart, Jean-Christophe Rufin, Philippe Tesson et Florian Zeller.
En 2020, Irène Frain avait remporté les honneurs pour son roman Un crime sans importance.
Photo de Mathieu Palain : © Céline Nieszawer / Leextra / L’Iconoclaste
