Marie-Andrée Lamontagne honorée du Prix de la Société historique du Canada

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Marie-Andrée Lamontagne honorée du Prix de la Société historique du Canada
Marie-Andrée Lamontagne, auteure de la biographie Anne Hébert, vivre pour écrire publiée en octobre dernier aux éditions Boréal, vient de se mériter le Prix du meilleur livre francophone en histoire des femmes de la Société historique du Canada.

Ce livre, étayé par des recherches de documents d’archives et des témoignages issus de la rencontre de plusieurs personnes qui ont connu l’écrivaine de près ou de loin – plus de quatre-vingt entretiens étalés de 2005 à 2015 -, aura pris quinze ans à écrire. Il refait le parcours d’une femme de lettres québécoise parmi les plus discrètes, mais dont l’œuvre a eu et a toujours une portée majeure au sein de l’histoire littéraire du Québec. « L’ouvrage de Marie-Andrée Lamontagne nous a impressionnées pour la qualité de l’écriture, fluide, précise, nuancée », a exprimé le jury. « Nous avons apprécié la posture lucide, à la fois sympathique et critique, de la biographe face à son sujet; son habileté à déboulonner des mythes parfois édifiés par Anne Hébert elle-même; la manière dont elle réussit à intégrer la vie et l’œuvre de l’écrivaine sans jamais surinterpréter. »

Marie-Andrée Lamontagne est auteure, éditrice et journaliste. Elle a dirigé les pages culturelles du journal Le Devoir de 1998 à 2003 et a publié entre autres les romans Entre-mondes (2003), La méridienne (2004) et L’homme au traîneau (2012) aux éditions Leméac. Elle contribue régulièrement à l’écriture d’articles pour divers périodiques, tels L’inconvénient, Les écrits et Relations. Elle est aussi directrice générale de la programmation et des communications du Festival Metropolis bleu. Dans une entrevue accordée à la revue Les libraires concernant la parution de la biographie d’Anne Hébert, Lamontagne expliquait sa passion envers son sujet : « Ça remonte à l’adolescence. J’étais une lectrice boulimique et j’ai découvert sa poésie par Le tombeau des rois. Je la lisais avec l’intensité et la ferveur propres à l’adolescence. Je savais ses poèmes par cœur, je me les récitais. Ce n’était pas scolaire du tout et ça m’a mis devant les yeux une certaine vision de la littérature qui ne m’a jamais quittée depuis. »

Entrevue avec Marie-Andrée Lamontagne : Quand écrire est plus fort que tout

Photo de Marie-Andrée Lamontagne : © Martine Doyon

 

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