Le 3 octobre dernier a été décerné le prix Saint-Pacôme du roman policier, volet québécois et pour la première fois, le volet international. Le jury de la Société du roman policier de Saint-Pacôme a remis le prix québécois à l’auteur Luc Chartrand pour L’affaire Myosotis qui met en scène le journaliste Paul Carpentier qui tente de faire la lumière sur le meurtre de son vieux professeur tombé à Gaza. Lui-même ex-correspondant à l’international, Luc Chartrand choisit désormais le roman pour mener ses recherches. En entrevue pour la revue Les libraires, Chartrand explique : « Dans la fiction, on peut y aller de façon plus allusive, on peut amener plein d’information imagée et faire parler des personnages qui, sur le plan de la sensation, vont nous donner d’autres types d’information. »
Pour la première fois cette année a été attribué le prix international qui a été élu par un jury des Libraires spécialistes du polar. Le Français Ian Manook a été déclaré grand gagnant avec son roman Les temps sauvages, une histoire qui se passe sur le territoire mongol et où il est question de corruption, d’exploitation et d’un blizzard sans pitié. « Vous aurez remarqué que j’ai besoin d’espace pour écrire. Mes romans font 500 ou 600 pages. C’est parce que j’aime bien que les choses se compliquent un peu, » expliquait Ian Manook dans une entrevue accordée à la revue Les libraires.
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