Louis Gauthier remporte le Prix Hervé-Foulon. Un livre à relire

177
Publicité

Le « prix Hervé-Foulon du livre oublié », fondé en 2003 par M. Hervé Foulon, change cette année de nom pour le « Prix Hervé-Foulon. Un livre à relire ». En tablant ainsi davantage sur l’aspect que le livre lauréat doit être lu à tout prix, plutôt que d’exprimer le fait qu’il était malheureusement passé dans l’oubli, on souligne davantage la qualité dudit livre.

Cette année, sous un jury composé de Robert Lalonde (écrivain), Billy Robinson (libraire à la Librairie de Verdun), Martine Desjardins (auteure et critique littéraire pour L’actualité), Marie-Andrée Lamontagne (écrivaine, éditrice, journaliste et traductrice) et Jacques Allard (écrivain et président du jury), c’est l’excellent Voyage en Irlande avec un parapluie, de Louis Gauthier, qui remporte les lauriers.

Ce court roman, quelque 100 pages à peine, nous propose une balade avec un narrateur contemplatif à Dublin. Roman de l’intime plutôt que roman de voyage, ce petit livre devrait se retrouver dans tout sac à dos de backpackers, de même que dans toute bibliothèque de lecteurs qui aiment s’interroger sur le sens de la vie, de l’écriture, de leurs amours.   

Jacques Allard, président du jury, en parle en ces termes dans le communiqué émis : « Le jury a été ravi de relire le roman culte paru en 1984, retrouvant le parcours d’un jeune trentenaire qui, sac au dos, promène sa mélancolie et son humour d’un bar à l’autre, de Montréal à Dublin. Le ton intimiste et modeste de sa réflexion sur la vie, l’amour et le rôle de l’écrivain gardent toujours un charme indéniable. »

Louis Gauthier remporte ainsi une bourse de 5000$ et sera à l’honneur lors des Correspondances d’Eastman, en août. De plus, afin de remettre de l’avant ce roman, la SODEC contribuera à sa réimpression en défrayant 50 % du coût.

Pour en apprendre davantage sur Louis Gauthier, cet écrivain québécois à la plume d’une précision remarquable dont l’œuvre entière est parfois très touchante, parfois très drôle, nous vous invitons à relire ici l’entretien qu’il nous avait accordé, en 2011.

Publicité