L’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada (ATTLC) a fait connaître les trois finalistes qui aspirent au titre de lauréat pour le Prix de la traduction John-Glassco 2018. Rarement mis de l’avant, les traducteurs sont pourtant essentiels, sans quoi nous n’aurions accès qu’à une partie infime de la grande richesse littéraire qui nous fait découvrir différentes cultures, différents horizons. « Les écrivains font la littérature nationale et les traducteurs font la littérature universelle », exprimait avec beaucoup de justesse l’écrivain portugais nobélisé José Saramago.

Les trois finalistes ci-dessous contribuent à faire un pont entre les lecteurs en faisant la traduction, qui ne se résume pas qu’à une simple transposition, mais bien qui exige une véritable réécriture, soit de l’anglais au français, du français à l’anglais et de l’espagnol au français, d’une œuvre significative.

Anita Anand de Saint-Lambert (Québec), pour Nirliit (Esplanade Books), version anglaise du roman du même titre de Juliana Léveillé-Trudel

Marc Charron d’Ottawa (Ontario), pour Ciel de nuit blessé par balles (Mémoire d’encrier), version française de Night Sky with Exit Wounds, un recueil de poésie d’Ocean Vuong

Sauline Letendre de Brossard (Québec), pour Rouge, jaune et vert (Éditions Urubu), version française du roman Rojo, amarillo y verde de l’auteur bolivien Alejandro Saravia

C’est le 29 septembre, veille de la Journée mondiale de la traduction, que sera remis le prix lors d’une soirée à la Maison des Jeunesses musicales du Canada à Montréal. Une bourse de 1000$ sera donnée au gagnant. L’an dernier, la récompense est allée à Catherine Leroux, également auteure, pour sa traduction de l’anglais au français de Corps conducteurs de Sean Michaels.

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