Les quatre finalistes francophones du prix Arthur-Ellis

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Le prix Arthur-Ellis est une récompense canadienne destinée aux auteurs de romans noirs. Dans la catégorie Meilleure œuvre en français, on retrouve cette année quatre finalistes qui tenteront d’obtenir la palme qui sera dévoilée le 28 mai prochain.

L’an passé, c’est l’auteure Maureen Martineau qui l’emporta avec son polar L’enfant promis (La courte échelle). Les paris sont ouverts pour la compétition 2015 :

Jack: Une enquête de Joseph Laflamme – Hervé Gagnon (Expression noir)
« Dans ce polar historique solidement documenté, Gagnon propose une solution ingénieuse et originale à cette énigme plus que centenaire. Bien connu pour ses romans jeunesse, il fait ici une incursion remarquable dans le polar pour adultes. En dosant habilement l’action, le suspense et les faits réels, il nous offre une histoire qui accroche dès les premières pages jusqu’au dénouement qui réserve une dernière surprise. » Norbert Spehner, Les libraires

Bondrée – Andrée A. Michaud (Québec Amérique)
« Tableau d’une époque reconstituée avec un souci du détail qui force l’admiration, méditation sur les terreurs et les bonheurs de l’enfance confrontés aux mélancolies de l’âge adulte, en somme, roman initiatique aux accents poétiques drapés dans de sombres atours de thriller psychologique. À lire, absolument. » Stanley Péan, Les libraires

Meurtre à l’hôtel Despréaux – Maryse Rouy (Druide)
« Maryse Rouy nous transporte dans ce Moyen Âge qu’elle aime tout particulièrement et nous brosse un portrait très révélateur de l’atmosphère et de la vie au XIVe siècle. Sans jamais être didactique, l’auteure nous guide avec style et savoir-faire, dans les méandres d’une ville et dans les couloirs du prieuré, des prisons et des maisons de l’époque. On ne sent pas du tout la recherche ; toutes les informations s’intègrent parfaitement au récit. » Richard Migneault, Polar, noir et blanc

Repentir(s) – Richard Ste-Marie (Alire)
« Richard Ste-Marie (L’inaveu) n’a pas que très bien composé un astucieux roman d’enquête – vous serez tenu en haleine de la première à la dernière page –, il nous fait aussi explorer la face cachée, sombre, d’un milieu qu’il connaît bien – il y a fait carrière – celui des arts visuels. Vous n’aurez pas à vous repentir de la lecture de ce suspense touchant de compassion, où des êtres fragiles ont à choisir entre l’art ou le crime comme porte de sortie de la misère et de la folie. » Christian Vachon, Librairie Pantoute, Les libraires

Sources:

Crime Writers Canada

Vie, mort et résurrection du héros de polar !

Les filles mortes se ramassent à la pelle

« Meurtre à l’hôtel Despréaux » de Maryse Rouy

Nos libraires craquent

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