Michaël Trahan remporte le Nelligan

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 « La poésie est une mauvaise blague :
ceux qui ne savent pas rire sont ceux qui lui nuisent le plus. »
Michaël Trahan

On peut dire que la poésie lui va bien. Nœud coulant est le premier recueil de Michaël Trahan et il permet au poète né en 1984 de partir avec le prix Émile-Nelligan 2014. Un livre «témoignant d’une vive intelligence», ont dit les membres du jury, composé cette année du romancier Jean-Simon DesRochers, et des poètes Monique Deland et Benoît Jutras.

 « noir

c’est noir ce n’est pas

tout ce qui ne respire pas

c’est là où ce qui brille

brise au-delà de lui-même » (p.15)

Michaël Trahan a finalisé une maîtrise sur la réception de l’œuvre de Sade dans la France de l’entre-deux-guerres et poursuit un doctorat sur les limites du lisible dans le champ poétique français contemporain. Il a également été parmi les cinq finalistes au prix de poésie Radio-Canada en 2013 pour une suite poétique appelée Toutes mes dents.

L’auteur a reçu son prix ce lundi à la Grande Bibliothèque de Montréal. Avec le Nelligan, il bénéficie d’une bourse de 7500 $, d’une médaille à l’effigie de l’auteur du Vaisseau d’or et d’une tournée de promotion structurée par l’Association internationale des études québécoises (AIEQ).

Trahan serait aussi en pleine écriture d’un roman éloquemment intitulé Le principe d’une destruction parfaite. Avec ce qu’on a déjà vu du jeune écrivain, tous les espoirs sont permis.

Les finalistes

Fondation Émile Nelligan

Sources :

Le Devoir

Le Quartanier

Photo de Michaël Trahan : Véronique Hudon

[email protected]

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