C’est hier qu’avait lieu à Toronto la cérémonie couronnant l’excellence du polar canadien publié dans la dernière année. Dans la catégorie « Meilleur roman policier en français », le jury a choisi de récompenser Les tricoteuses (Héliotrope), le tout premier roman de l’auteure Marie Saur. « Avec Les tricoteuses, Marie Saur nous plonge dans une intrigue prenante et originale tout en nous amenant dans un pan d’histoire moins connu du militantisme féministe au Québec : les grèves déclenchées par les ouvrières dans les usines textiles pour améliorer leur condition de travail. Sans jamais tomber dans les pièges du genre et les stéréotypes, elle nous offre une galerie de personnages pittoresques et un texte d’une grande qualité littéraire […] », ont exprimé les jurés.

L’action, qui se déroule dans la ville de Québec, met en scène l’ex-détenu Daniel Hurteloup qui après avoir fait une bonne action en raccompagnant chez elle Patricia Fortin Rousseau à la suite d’une soirée bien arrosée dans un bar, se voit récompenser par le frère de celle-ci en obtenant un poste comme gardien de nuit chez TV6. Hors, quelque temps plus tard, Patricia Fortin Rousseau est retrouvée morte dans un des studios de la boîte. En parallèle de l’enquête menée par l’inspectrice-chef Constant, Sophie Hurteloup, la sœur de celui que l’on soupçonne peut-être trop facilement, accumule détails, preuves et indices.

Marie Saur est originaire de Rennes en France. Elle vit maintenant à Montréal. Les tricoteuses est son premier roman mais elle a scénarisé cinq tomes de la série de bandes dessinées « Jérôme d’Alphagraph » et la BD Porsmeur, illustrées par Nylso.

Les autres finalistes pour le prix Arthur-Ellis 2018 étaient Amqui d’Éric Forbes (Héliotrope), La vie rêvée de Frank Bélair de Maxime Houde (Alire), Les clefs du silence de Jean Lemieux (Québec Amérique) et La mort en bleu pastel de Maryse Rouy (Druide).

 

Crédits photo : Annie Goulet

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