Les finalistes du prix Alvine-Belisle

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L’Association pour l’avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED)  remet chaque année depuis 1974 le prix Alvine-Belisle. Ainsi, un comité de cinq bibliothécaires a eu à examiner quelque 210 livres pour la jeunesse. Parmi ce nombre, cinq finalistes ont été retenus. Un seul sera élu vainqueur et nous le connaîtrons le 1er décembre prochain lors du Congrès des milieux documentaires du Québec qui aura lieu au Palais des congrès de Montréal.

Voici selon l’ASTED les cinq meilleurs livres québécois de l’année. Ils se promettent une chaude lutte.

1. Je suis un raton laveur, texte et illustrations de Julie Delporte (La Courte échelle)
C’est l’histoire d’une petite fille très triste. Si triste qu’elle pleure pour un rien et pour tout. Sa rencontre avec un raton laveur l’aidera à surmonter son immense et insondable chagrin… À partir de trois ans.

2. Le lion et l’oiseau, texte et illustrations de Marianne Dubuc (La Pastèque)
Un jour d’automne, un lion trouve un oiseau blessé de son jardin. Alors que le reste des oiseaux continuent leur route sans lui, le lion décide de prendre soin de l’oiseau. Pourtant, un jour, l’oiseau devra poursuivre sa route… À partir de 6 ans.

3. Le petit tabarnak, texte et illustrations de Jacques Goldstyn (La Pastèque)
out le monde sait que tabarnac est un gros mot. Le papa de Jules l’utilise très très rarement. Il faut qu’il soit méga fâché, comme aujourd’hui. Pourquoi on n’a pas le droit de prononcer ce mot-là? Et d’où ça vient le mot tabarnak? Est-ce un gros monstre préhistorique, une maladie mortelle qui provoque des bubons ou le nom d’un terrible dictateur? À partir de 5 ans.

4. La plus grosse poutine du monde, texte d’Andrée Poulin (Bayard Canada)
Thomas a peu de souvenirs de sa mère. Il se rappelle seulement que pour ses cinq ans, elle lui a fait la meilleure poutine au monde. Le lendemain, elle n’était plus là. Elle n’est jamais revenue. Pour souligner ses quatorze ans, Thomas décide de soumettre une idée au livre Guinness des records. Aidé de son meilleur ami Samuel et de son équipe de soccer, il va cuisiner la plus grosse poutine au monde. Si son record fait le tour de la planète, sa mère le saura et elle reviendra. À partir de 9 ans.

5. Comme un coup de tonnerre, texte de Claudie Stanké (La Bagnole)
« Je déteste le cancer. Ce soir-là, je n’ai rien mangé. Ce n’est pas parce que ce n’était pas bon, non… On aurait dit que j’avais un noeud dans l’estomac. Mon père m’a regardée en se mordant les lèvres. Ses yeux sont devenus tout mouillés. Maintenant on était deux à avoir de la peine. Non, qu’est-ce que je dis… On était trois avec ma mère. Mais non, on était quatre à être triste, si je compte la grande soeur de ma mère. Puis cinq avec sa petite soeur et… six avec leur frère. Ça fait beaucoup de chagrin pour une seule malade. » À partir de 9 ans.

Source :

ASTED

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