C’est au Salon du livre de l’Outaouais qu’ont été annoncés hier les gagnants du prix littéraire Le Droit qui récompense les auteurs de la région d’Ottawa-Gatineau. Trois catégories étaient à l’honneur : fiction, poésie, jeunesse.

C’est l’auteur Philippe Simard, qui est aussi professeur au Cégep de l’Outaouais, qui remporte la palme en matière de fiction adulte avec son premier roman Le petit Abram (L’Interligne). En poésie, le prix est remis à Jacques Gauthier pour son recueil Un souffle de fin silence (Du Noroît). Monsieur Gauthier n’en est pas à ses premières armes puisqu’il a fait paraître plus de soixante-dix ouvrages jusqu’à ce jour. Du côté de la jeunesse, c’est Paul Roux qui reçoit le prix pour Gladiateurs virtuels (Bayard). À propos de ce roman, notre chroniqueuse jeunesse Sophie Gagnon-Roberge écrit : « Avec ce roman, Paul Roux s’intéresse à la zone grise entre le réel et le virtuel ainsi qu’à toutes ces données sur les utilisateurs qui sont glanées au fil des jours et qui peuvent circuler à leurs dépens. L’auteur va assez loin dans les défis relevés par Marcus, mais il était essentiel pour lui que la fin soit positive, car, dit-il, “cela prouve qu’on a toujours le choix, que rien n’est jamais définitif et qu’on peut toujours sortir de l’engrenage. Ce n’est pas nécessairement facile, mais ça devient possible si on le veut”. »

Une plaque honorifique et une bourse de 500$ ont été remises à chacun des lauréats par Patrice Gaudreault, le rédacteur en chef du journal Le Droit.

La lauréate du prix littéraire Jacques-Poirier 2018 a également été annoncée et son prix lui sera remis au Salon le 3 mars prochain. Clara Lagacé, originaire d’Aylmer, l’emporte avec En cale sèche (David), son premier recueil de poésie. Le jury s’est exprimé en ces mots : « Dans son recueil, l’auteure propose de courts textes qui ont la propriété de nous plonger rapidement dans une nouvelle atmosphère, telle une espèce d’instantané. On se laisse finalement porter par cet assemblage de moments, ces poèmes doux comme “un bol d’avoine chaud” et “le chant amoureux de la théière”. Une voix littéraire qu’il conviendra assurément de suivre! » Une bourse de 2000$ est rattachée à cette récompense. Nommé en mémoire du fondateur du Salon du livre de l’Outaouais, ce prix soutient un auteur de l’Outaouais.

 

Les finalistes du Prix littéraire Le Droit 2018

 

Sur la photo : Clara Lagacé

Publicité