Les Prix littéraires du Gouverneur général dévoilés

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Ce moment est un des plus attendus entre tous au pays chez les lecteurs et les gens du milieu du livre. Qui sera couronnés du prestigieux GG et recevra la bourse de 25 000$?

Voici les élus 2014 et les commentaires du jury.

Romans et nouvelles
Bondrée, Andrée A. Michaud (Éditions Québec Amérique)
Jury : Gracia Couturier, Stéfani Meunier, Stanley Péan
Commentaire du jury : « Armée de son don pour les ambiances troubles et de son style somptueux, Andrée A. Michaud campe un univers sombre et lumineux. Roman en fragile équilibre sur la frontière entre passion et meurtre, Bondrée nous laisse éblouis et blessés, avec cette histoire de traumatisme, d’amour et d’enfance et des lieux qui ont gardé leurs traces. » 

Essais
Tenir tête, Gabriel Nadeau-Dubois (Lux Éditeur)
Jury : Jacques Beaudry, Nadine Mackenzie, Christiane Ndiaye
Commentaire du jury : « Tenir tête de Gabriel Nadeau-Dubois nous fait entrer dans les coulisses du printemps 2012 pour nous faire entendre ce que le gouvernement n’a pas voulu écouter et ce que les médias n’ont pas toujours su relayer. Dans un style simple et direct, il soulève la question de l’avenir de la démocratie. »

Poésie
Anarchie de la lumière, José Acquelin (éditions du passage)
Jury : Salah Beddiari, Tania Langlais, Dyane Léger
Commentaire du jury : « Anarchie de la lumière, ce recueil du mûrissement du verbe au style remarquable est un don tout simplement. La poésie de José Acquelin est d’une lucidité méditative dont les propos sont des échappées lumineuses sur notre présence. Ce sont des vers apaisés qui disent : « Les yeux sont toujours la façon la plus rapide d’aller au ciel ».

Théâtre
Small Talk, Carole Fréchette (Leméac Éditeur/Actes Sud)
Jury : Pascale Rafie, Claude Guilmain, Pier-Luc Lasalle
Commentaire du jury : « Grâce à une impressionnante galerie de personnages, dans une langue d’une grande inventivité, Small Talk de Carole Fréchette présente l’extrême vulnérabilité de ceux qui ne parviennent pas à communiquer avec leurs semblables. À force de chercher le mot juste, la formule parfaite, on perd de vue l’essentiel : le véritable contact avec l’autre. » 

Littérature jeunesse (texte)
Le jardin d’Amsterdam, Linda Amyot (Leméac Éditeur)
Jury : Mario Brassard, Françoise Enguehard, Lucia Flores
Commentaire du jury : « Avec Le jardin d’Amsterdam, Linda Amyot nous offre un véritable roman policier du cœur, une œuvre tout en finesse sur la puissance de l’amitié. D’une écriture impressionniste et quasi musicale, ce roman fait un pont entre les générations et nous rappelle que, face à l’amour, nous sommes tous vulnérables. » 

Littérature jeunesse (illustrations)
Le lion et l’oiseau, Marianne Dubuc (texte de Marianne Dubuc) (Les Éditions de la Pastèque)
Jury : Steve Beshwaty, Sylvie Daigneault, Joanne Ouellet
Commentaire du jury : « Le lion et l’oiseau de Marianne Dubuc est une œuvre remarquable où l’histoire prend forme par sa poésie visuelle. Avec son regard empreint d’une douceur et d’une sensibilité des plus touchantes l’illustratrice, nous berce au fil du temps et les émotions avec une simplicité et une justesse désarmante. » 

Traduction (de l’anglais au français)
L’Indien malcommode : un portrait inattendu des Autochtones d’Amérique du Nord, Daniel Poliquin (Éditions du Boréal)
Jury : Louis Jolicoeur, Christine Klein-Lataud, Maryse Warda
Commentaire du jury : « Dans son audacieuse traduction L’Indien malcommode, Daniel Poliquin transmet avec vigueur, intelligence et une grande liberté créatrice l’humour corrosif de Thomas King. Le rythme débridé et la variété des registres présentaient des défis considérables que le traducteur a relevés avec intrépidité et imagination. »

Les finalistes

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