La 47e édition du Festival de la bande dessinée d’Angoulême a pris fin le 2 février dernier, récompensant plusieurs artistes du 9e art. Parmi les trois finalistes, le Grand Prix a finalement été remis à Emmanuel Guibert pour l’ensemble de son œuvre. Celui-ci est composé notamment de la série « La guerre d’Alan » (2000 à 2016) dont la source provient des souvenirs de guerre de son ami Alan Ingram Cope. Il est aussi l’artiste derrière la série « Le photographe » (2003 à 2006), composée de trois albums, et qui s’inspire quant à elle de souvenirs et de photos du photojournaliste Didier Lefèvre provenant de voyages en Afghanistan avec Médecins sans frontières.

Il est aussi, avec Marc Boutavant, le créateur de la série jeunesse « Ariol » (2000). La même année, il commence avec Joann Sfar la série « Sardine de l’espace », tandis que l’année suivante ils publieront les trois volumes de « Les olives noires ». Le lauréat du Grand Prix a été déterminé par un vote qui rassemblait 1852 créateurs et créatrices de BD. En 2017, Emmanuel Guibert recevait le prix René-Goscinny qui honorait également l’entièreté de son œuvre.

 

Les autres prix du Festival d’Angoulême 2020

 

Fauve d’or – Prix du meilleur album / Prix spécial du jury

 

Prix de la série / Prix révélation

 

Prix de l’audace / Prix jeunesse

 

Prix du patrimoine / Fauve polar SNCF

 

Prix de la bande dessinée alternative / Prix jeunes adultes

 

 

Prix du public France télévisions

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