Les lauréats des Prix littéraires du Gouverneur général 2016

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Cette année, ce sont 1450 titres en français et en anglais qui ont été soumis aux Prix littéraires du Gouverneur général 2016, souvent appelés les GG. Les lauréats de ces prestigieux prix canadiens ont été dévoilés aujourd’hui par le Conseil des arts du Canada.

Chaque lauréat reçoit une bourse de 25 000$, tandis que les éditeurs reçoivent 3000$ pour la promotion de l’ouvrage. Les finalistes, quant à eux, repartent avec 1000$.

Voici les lauréats : 


Romans et nouvelles

Dominique Fortier – Au péril de la mer (Alto) 

Commentaire du jury : « Au péril de la mer est un hommage au Mont-Saint-Michel, lieu d’asile pour les livres et les hommes, sur lequel se découpe la figure du peintre amoureux de son modèle. Dominique Fortier se livre à un travail d’orfèvre au carrefour des savoirs et à une réflexion sur l’art de différentes époques, du XVe siècle jusqu’à notre modernité. »

Littérature jeunesse (texte)
François Gilbert –  Hare Krishna (Leméac)

Commentaire du jury : « Avec ce récit d’un grand réalisme, François Gilbert nous fait sentir la souffrance de Mikael, un adolescent en révolte qui s’est tourné vers Krishna. L’auteur a su créer des personnages si authentiques que la confrontation de leurs valeurs nous incite à une profonde réflexion sur les choix de vie. »


Littérature jeunesse (livres illustrés)
Stéphanie Lapointe et Rogé – Grand-père et la lune (XYZ)

Commentaire du jury : « Grand-père et la Lune de Stéphanie Lapointe et de l’illustrateur Rogé nous transporte dans un univers où poésie de l’image et poésie du texte s’allient dans la douceur et la tendresse. Un récit intime qui tend vers la filiation et la transmission de la mémoire. »


Théâtre 
Wajdi Mouawad – Inflammation du verbe vivre (Leméac/Actes Sud)

Commentaire du jury : « Dans Inflammation du verbe vivre, Wajdi Mouawad, avec son alter ego Wahid, nous entraîne dans sa descente aux enfers. Il dérive comme un Ulysse moderne dans sa propre légende à la recherche du symbole qui le sauvera. À la fois sauvage et lumineuse, sa langue émerveille autant qu’elle bouleverse. Une œuvre émouvante et percutante. »

Poésie
Normand de Bellefeuille – Le poème est une maison de bord de mer (Le Noroît)

Commentaire du jury : « Normand de Bellefeuille nous offre un livre magistral où la pensée et l’émotion se touchent, une poésie où le « sombre réel » débouche paradoxalement sur « un livre heureux ». Plus que jamais, Le poème est une maison de bord de mer relève d’une expérience qui engage tout l’être dans ses non-dits les plus profonds. »

Essais
Roland Viau – Amerindia (PUM)

Commentaire du jury : « Dans Amerindia : essais d’ethnohistoire autochtone, Roland Viau présente une vision non linéaire et non hiérarchisée des relations entre les Autochtones et les colonisateurs et les resitue dans le contexte de l’évolution des civilisations. L’auteur y développe une méthode novatrice qui lui permet de relire les traces historiques en donnant la parole à l’Autre. »


Traduction (anglais au français)

Catherine Ego  –  La destruction des Indiens des Plaines de James Daschuk (PUL)

Commentaire du jury : « Avec brio, souplesse et une remarquable clarté, Catherine Ego a su rendre de manière experte toute la richesse de l’essai capital de James Daschuk. Sa traduction, La destruction des Indiens des Plaines, met en relief de façon éclairante le propos de l’auteur jusque dans ses moindres détails. »

Traduction (français à l’anglais)
Lazer Lederhendler  – The Party Wall (Biblioasis), traduit du roman Le mur mitoyen de Catherine Leroux (Alto)

Commentaire du jury : « Dans The Party Wall, sa traduction magistrale du roman Le mur mitoyen de Catherine Leroux, Lazer Lederhendler rend avec brio l’esprit, le sens et la force émotionnelle du texte français. Dans un style empreint de grâce et d’imagination, il crée une œuvre fascinante tout en étant respectueux du récit original. »

En complément :
Les finalistes des GG 2016
Les lauréats des GG 2015
Site des GG

 

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