Si la Montérégie est connue pour être le grenier du Québec avec ses nombreuses terres agricoles, elle est également la plus dense en population après Montréal. On ne sera pas surpris d’apprendre qu'un bon nombre d’autrices et d’auteurs s’y cache aussi, non?

Ainsi, l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM) a pour mission de regrouper les auteurs et les autrices de cette grande région afin de créer un pont avec les autres régions du Québec, du Canada et pourquoi pas, du reste de la francophonie. Elle cherche également à dynamiser la vie littéraire et culturelle grâce à différents programmes et diverses activités. Soutenue par les députés de la région, l’AAM a lancé ses Grands Prix du livre de la Montérégie en 1999. Si au début les prix étaient attribués par le public, soit des écoles, des bibliothèques et des librairies, les finalistes ainsi que les lauréats sont depuis déterminés par un jury. En jeunesse, le prix Philippe-Béha (album) et le prix Bernadette-Renaud (roman) sont remis en alternance une année sur deux. C’est également le cas pour le prix Rina-Lasnier (poésie) et le prix Essai. Seul le prix Arlette-Cousture est octroyé tous les ans. Chacun des lauréats se voit remettre une bourse de 1000$.

Le prix Arlette-Cousture a été remis à Isabelle Grégoire, pour son livre Vert comme l’enfer, publié chez Québec Amérique. Les membres du jury, Mathieu Blais, Florence Meney et Camille St-Pierre en ont dit ceci : « Dans ce roman achevé qui a conquis notre jury, l’autrice mène avec talent une intrigue complexe et impeccablement construite ».

Les autres finalistes étaient Isabelle Lafortune, pour son roman Chaîne de glace, paru chez XYZ et Fanny Rainville, pour Les insoumises, publié chez Libre Expression.

Le prix Philippe-Béha a été attribué à Pierrette Dubé, pour son album Un rhume de cheval, publié chez Fonfon.

« Parcourir un livre avec le sourire, tel est le plaisir ressenti à la lecture de cet album », a souligné le jury, composé de Martine Boucher, Christiane Dupont-Champagne et Viateur Lefrançois.

Les autres finalistes étaient La lune qui ne voulait pas faire de vagues, de Stéphanie Deslauriers et Valérie Desrochers, paru chez Tête haute et L’enfant qui jouait du piano dans sa tête, d’Andrée-Anne Gratton et Isabelle Malenfant, publié aux Éditions de la Bagnole.

Enfin, le prix Rina-Lasnier a été attribué à Jean-Marc Desgent pour son recueil de poésie Tableaux d’hiver, tableaux d’été, publié chez Poètes de brousse. Nicole Brossard, Jean-Paul Daoust et Mélanie Trudeau-Lauzon qui composaient le jury ont salué le lauréat en ces mots : « Avec Tableaux d’hiver, tableaux d’été, Jean-Marc Desgent ajoute une pièce importante à son théâtre de la cruauté qu’il construit depuis des décennies. »

Les autres finalistes étaient Morceaux de mémoire, de Mathieu Dubé, paru chez Sémaphore et Présent, de Yannick Renaud, publié aux Herbes rouges.

Publicité