Les finalistes du prix TD

0
Publicité

C’est depuis 2004 que le Centre du livre jeunesse canadien (The Canadian Children’s Book Centre) et le Groupe Banque TD décerne les Prix TD aux plus inspirants ouvrages canadiens destinés aux jeunes lecteurs de 0 à 12 ans.

Les noms des finalistes viennent d’être connus et le résultat final sera dévoilé le 22 octobre à Toronto et le 29 octobre à Montréal. En plus de la notoriété que confère un tel prix, une bourse de 30 000$ est octroyée au(x) créateur(s). L’an dernier, le prix dans la catégorie francophone a été attribué à l’auteur Mario Brassard et à l’illustratrice Suana Verelst pour La saison des pluies publié chez Soulières éditeur.

Nous vous présentons la sélection francophone de cette année mais nous tenons à noter que l’illustratrice Isabelle Arsenault, qui se retrouve dans la catégorie francophone pour Jane, le renard et moi, est aussi en nomination pour le Prix TD anglophone, et pour le Marilyn Baillie Picture Book Award pour l’album Virginia Wolf.

Prix TD de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse (francophone) – FINALISTES

(Les résumés sont ceux des éditeurs)

À la recherche du bout du monde, Michel Noël (Hurtubise HMH)

Wapush est un jeune Amérindien marqué par le sort. Né en période de disette, orphelin et infirme, il aura néanmoins un destin fabuleux, puisqu’il partira à la recherche du bout du monde. Au cours d’une extraordinaire quête identitaire sur fond de paysage glacé, il devra combattre de nombreux adversaires afin de survivre et d’atteindre son but.

La clé à molette, Élise Gravel (La courte échelle)

Besoin d’une clé à molette ? Faites comme Bob et allez chez Mégamart, le SUPER-MÉGA-GIGA-GÉANT-MAGASIN À RAYONS où on trouve des trucs incroyables ! Si incroyables que vous en oublierez… votre clé à molette. Elise Gravel se distingue par son humour absurde et sa dérision, elle critique et s’amuse de notre obsession du paraître.

Jane, le renard & moi, Fanny Britt; illustrations : Isabelle Arsenault (La Pastèque)

Hélène est victime de harcèlement et d’intimidation à son école. Elle trouve alors refuge dans le monde de Jane Eyre, le premier roman de Charlotte Brontë.

Mingan, mon village, Écoliers innus; illustrations : Rogé (De la Bagnole)

Rogé a visité l’école de Mingan, un village innu au nord-est du Québec. Il y a passé quelques jours, histoire de prendre le temps de photographier chacun des écoliers. Rentré chez lui, dans son atelier des Îles-de-la-Madeleine, un pinceau à la main, il a revisité le regard de ces enfants. De ce séjour à Mingan, Rogé a gardé quinze visages, et quinze textes, des poèmes écrits par les jeunes Innus.

Tu me prends en photo, Marie-Francine Hébert; illustrations : Jean-Luc Trudel (Les 400 coups)

Voici la rencontre entre un photographe de guerre et une jeune fille accompagnée de son petit frère. Elle questionne ce photographe et ses intentions, tout en parlant de sa souffrance et de ses espoirs. L’auteure signe ici un texte important et parfois dérangeant sur ce difficile métier de photographe de guerre. Un métier sans lequel le reste du monde ignorerait l’existence des victimes. Reconnue pour son aptitude à aborder des sujets difficiles et à émouvoir, Marie-Francine Hébert nous entraîne dans une conversation honnête sur notre regard, et oui, sur notre indifférence parfois si facile…

Bonne chance à tous ces talentueux artistes !

Source : Quill and Quire

[email protected]

 

Publicité