Les finalistes du Prix TD de la littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse

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Le Centre du livre jeunesse canadien (CLJC) et le Groupe Banque TD ont fait connaître la liste des finalistes en lice pour le Prix TD de la littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse. Le gagnant, qui recevra une bourse de 30 000 $, sera connu le 10 novembre prochain lors d’une cérémonie qui se tiendra à Montréal. Les finalistes se partageront un montant de 10 000 $. Cette année, les familles auront l’opportunité de voter en se rendant, du 28 septembre au 24 octobre, au ici.radio-canada.ca/coinlecture et ainsi accorder le prix Choix du public. Un jeune lecteur aura la chance de rencontrer son auteur ou illustrateur favori et de remettre le prix au lauréat.

Pour l’heure, voici les cinq finalistes :

L’autobus — écrit et illustré par Marianne Dubuc (Comme des géants)
Je m’installe sur le canapé avec L’autobus de Marianne Dubuc. J’annonce aux membres de la maisonnée que je vais en faire la lecture. Ma fille de 3 ans monte spontanément à bord. Mon fils de 6 ans est fort occupé à dessiner des monstres (influence d’Élise Gravel). De nature très curieuse, il se joindra rapidement à nous. Je le sais, nous sommes en présence d’une auteure qui ne sous-estime pas l’intelligence des enfants. La coquine met pourtant à l’épreuve mes soi-disant talents de conteuse. La phrase est économe, mais les détails abondent dans l’illustration. Et c’est là tout l’intérêt! Cette randonnée le long de la ligne 18 est animée de drôle et de joyeuse façon, et au terme de celle-ci, c’est l’expérience et la rencontre qui sont célébrées. Dès 3 ans – Véronique Grondin, Librairie Du Centre, Ottawa

Le voleur de sandwichs — écrit par André Marois, illustré par Patrick Doyon (La Pastèque)
La Pastèque a indéniablement le vent dans les voiles! La maison d’édition, qui a fêté ses 15 ans l’année passée, s’est offert une exposition au Musée des beaux-arts de Montréal et a vu son travail consacré à la Foire du livre jeunesse de Bologne. Poursuivant sa mission d’offrir des livres de qualité, elle lance son premier roman jeunesse. Le voleur de sandwichs est l’oeuvre de Patrick Doyon, dont le court métrage d’animation Dimanche a été en nomination aux Oscar en 2012, et d’André Marois, bien connu pour ses polars. Ils joignent ici leur talent respectif afin de nous raconter l’histoire intrigante de Marin, qui se fait voler chaque midi le délicieux sandwich confectionné par sa mère. L’enquête du jeune garçon est menée avec humour et conviendra aux petits comme aux plus grands. À voir! Dès 8 ans – Audrey Martel, Librairie L’Exèdre, Trois-Rivières
 
Pablo trouve un trésor — écrit par Andrée Poulin, illustré par Isabelle Malenfant (Les 400 coups)
En général, je craque soit pour les albums rigolos, soit pour les albums attendrissants. Pablo trouve un trésor fait partie de la deuxième catégorie. Enfants de bidonville, Sofia et son petit frère Pablo s’apprêtent à vivre une journée comme les autres : tôt le matin, ils se rendent à la montagne aux trésors où un camion vient décharger son contenu d’ordures. Après avoir découvert une botte bleue, des morceaux de verre et des carottes ridées, Pablo trouve une chaîne en or. Il n’en faut pas plus pour que les enfants rêvent de poulets rôtis, de bonbons au miel et de livres. Mais comme partout ailleurs, la montagne abrite des gens comme Gros Sale qui pratiquent l’intimidation. Heureusement que Pablo a plus d’un tour dans son sac… Magnifiquement illustrée par Isabelle Malenfant dans les tons de noir et de gris poussière, l’émouvante histoire d’André Poulin lève le voile sur une situation qui sévit à des lunes de nous mais qui est bien réelle. Je craque en versant une larme. — Nathalie Ferraris, chroniqueuse littéraire jeunesse

Papillons de l’ombre — écrit par Agnès Grimaud (Dominique et compagnie)
Cette aventure hors du commun se déroule dans les paysages grandioses inspirés par l’ouest des États-Unis. Elle transportera les lecteurs adolescents dans un univers où s’affrontent deux clans de papillons géants, les Vorgombres et les Maïvorgs. De nombreux personnages se trouvent ébranlés par ces affrontements qui demeurent souvent invisibles à l’œil humain. Seuls deux jeunes humains sont dotés de la capacité de voir les grands papillons, la fougueuse et attachante Gaelle et le ténébreux Ewan… — Résumé de l’éditeur —  Entrevue et lecture par l’auteure sur Sophielit

Quand j’écris avec mon cœur — écrit et illustré par Mireille Levert (La Bagnole)
La poésie est un outil précieux dans l’imaginaire des enfants : elle place des mots sur la beauté, leur donne l’élan de jouer avec les sons, d’utiliser la langue pour faire des folies. Elle leur permet d’appréhender la littérature d’une manière ludique et aérienne. La poésie crée de meilleurs lecteurs, j’en suis persuadée. Visiblement, Mireille Levert l’est aussi! Elle a concocté avec beaucoup d’amour un album fabuleux tout en poésie. Le vocabulaire imagé s’avère magique par sa simplicité et l’historiette qui se dégage de chacun des poèmes est réconfortante, intime et invite à la création. Les fines illustrations ajoutent une touche onirique à l’oeuvre. Un livre à savourer doucement, à lire à haute voix pour en apprécier toute la musicalité. Dès 7 ans – Chantal Fontaine, Librairie Moderne, Saint-Jean-sur-Richelieu

 

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