Les finalistes du Prix Senghor du premier roman

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Le Prix Senghor du premier roman francophone et francophile a dévoilé ses finalistes 2016 la semaine dernière. Ce prix a été créé en 2006 dans le but de faire découvrir de nouvelles plumes et de promouvoir l’utilisation de la langue française. Il rend également hommage au poète sénégalais Léopold Sédar Senghor et à son œuvre.

Soulignons la présence du Québécois Yann Fortier qui se retrouve en lice pour son roman L’angoisse du paradis, publié chez Marchand de feuilles. Un livre qui a d’ailleurs été conseillé par Les libraires en février dernier dans leur sélection du mois. Chantal Fontaine, de librairie Moderne à Saint-Jean-sur-Richelieu, en avait parlé en ces termes :

« Yann Fortier nous transporte en Russie au début des années 40, avec le jeune Ivan Zolotov, enfant choyé parmi un peuple essoufflé. Si la vie de ce dernier est marquée par des événements particuliers, parfois graves et souvent loufoques, c’est pourtant avec un étrange détachement qu’il traverse le temps. Désincarné, spectateur de sa propre existence, il doute de ses réactions, de ses pensées et tente de jouer son rôle sans conviction, toujours avec ironie et beaucoup de lucidité, mais aussi une pointe de fatalisme et un brin d’indifférence. L’angoisse du paradis s’avère une mosaïque délicieusement absurde, fabuleusement intelligente, servie par une plume intimiste et généreuse, aux accents déjantés. Un plaisir de lecture, rafraîchissant. »

Voici les titres finalistes :

L’angoisse du paradis de Yann Fortier, Marchand de feuilles (Québec)
Anguille sous roche d’Ali Zamir, Le Tripode (Comores)
L’orage de Clara Arnaud, Gaïa (France)
Les loups à leur porte de Jéremy Fel, Rivages (France)
Comme neige de Colombe Boncenne, Buchet Chastel (France)
Nous dînerons en français d’Albena Dimitrova, Galaade (Bulgarie)
Allegra de Philippe Rahmy, De la Table Ronde (Suisse)
À travers ciel de Jean-Luc Cattacin, Phébus (France)
Le français de Roseville d’Ahmed Tiab, L’Aube (Algérie) 
Un marin chilien d’Agnès Mathieu Daudé, Gallimard (France)
Une aurore sans sourire de Christophe Gaillard, De l’Aire (Suisse)
Ce qui nous sépare d’Anne Coulonges, Actes Sud (France)

L’an passé, l’écrivaine Parisa Reza avait remporté ce prix pour son roman Les jardins de consolation (Gallimard).

 

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