Les finalistes du Prix Saint-Pacôme du roman policier 2014

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Le roman noir a beaucoup d’adeptes. Au Québec, la petite municipalité de Saint-Pâcome s’est même entichée du nom de Capitale du roman policier. Depuis quelques années déjà, nous attendons avec impatience la nomenclature des prochains finalistes de la Société du Roman policier de Saint-Pacôme afin de plonger dans ce qu’il y a de meilleur dans la littérature policière québécoise et d’anticiper celui ou celle qui sera le grand gagnant.

Cette année, la présidente d’honneur est la comédienne Rita Lafontaine. Elle sera présente au Gala du 4 octobre prochain où sera dévoilé le lauréat parmi les trois finalistes suivants :

(Les résumés sont ceux des éditeurs.)

– Chrystine Brouillet, Louise est de retour, éditions de l’Homme
Louise, meurtrière sans scrupules de Chère voisine, coule des jours heureux à Montréal avec ses chats. L’annonce de la vente de l’immeuble où elle habite fait voler en éclats cette belle sérénité. Pas question pour Louise de quitter son nid douillet ! Une première victime, le malheureux propriétaire, s’incline devant sa détermination. Les conséquences de ce meurtre ne sont malheureusement pas celles escomptées. Louise devra jouer de finesse afin de se procurer l’argent nécessaire pour écarter la menace. Parviendra-t-elle à échapper aux policiers qui rôdent ? Mieux vaut ne pas réveiller une serial killer qui ronronne…

– Hervé Gagnon, Jack, Libre Expression
Montréal, août 1891. Par un matin de canicule, on découvre le corps horriblement mutilé d’une prostituée dans une rue du Red Light. Ce meurtre est le premier d’une série comme jamais Montréal n’en a connu et qui ressemble à s’y méprendre aux assassinats commis par Jack l’Éventreur à Londres en 1888. Pourtant, étrangement, ni la police ni la presse ne s’y intéressent. Seul Joseph Laflamme, journaliste du quotidien Le Canadien en mal de travail, fouille l’affaire malgré l’opposition des autorités et des mystérieux francs-maçons. Un fou imite-t-il le célèbre tueur ou Jack l’Éventreur lui-même a-t-il traversé l’Atlantique pour mieux sévir à Montréal ?

– Andrée A. Michaud, Bondrée, Québec Amérique
Été 67. Le soleil brille sur Boundary Pond, un lac frontalier rebaptisé Bondrée par Pierre Landry, un trappeur canuck dont le lointain souvenir ne sera bientôt plus que légende. Le temps est au rire et à l’insouciance. Zaza Mulligan et Sissy Morgan dansent le hula hoop sur le sable chaud, les enfants courent sur la plage et la radio grésille les succès de l’heure dans l’odeur des barbecues. On croit presque au bonheur, puis les pièges de Landry ressurgissent de la terre, et Zaza disparaît, et le ciel s’ennuage.

Quel roman succèdera à Je me souviens de Martin Michaud ? Pour le moment, le suspense reste entier.

Société du roman policier de Saint-Pacôme

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