La Fédération France-Québec/Francophonie a annoncé ses trois finalistes, déterminés par des professionnels du milieu littéraire, autant français que québécois.

Le prix littéraire France-Québec, assorti d’une bourse de 5000 euros (env. 7500$), met en lumière l’excellence d’un roman contemporain québécois tout en favorisant la diffusion en France du meilleur de notre littérature.

Ainsi, dès maintenant et jusqu’en novembre, les lecteurs et lectrices pourront découvrir les trois œuvres finalistes et voter pour leur favori. Le lauréat sera connu le 23 novembre prochain.

Voici donc ces trois finalistes!

Le refuge, d’Alain Beaulieu (Druide)
J’en avais écrit ceci, en nos pages : « Antoine et Marie, retraités, vivent dans un chalet sans commodités, en forêt. Leur vie est paisible et sereine, jusqu’à ce qu’une nuit, deux hommes envahissent leur domicile et les braquent, bousculant leur vie à jamais. Plein de tensions et de non-dits, leur quotidien est miné par les gestes commis cette nuit-là. Raconté comme un témoignage par Antoine, auquel s’ajoute à son insu la voix de Marie, Le refuge nous invite dans la lente désillusion de deux êtres apparemment bienveillants confrontés à cette part d’ombre en eux qu’ils n’avaient pas anticipée. Grâce à sa plume efficace et à sa maîtrise du rythme, Alain Beaulieu offre un roman à l’atmosphère délétère, aussi troublant que confrontant, sur les méandres du doute et les stratagèmes de survie. »

L’île sans pont, de Yannick Marcoux (XYZ)
Dans L’île sans pont, on retrouve cette angoisse propre aux futurs parents, celle d’espérer faire le mieux pour l’enfant à naître. C’est ainsi que Félix Laplante prend le large avec sa chaloupe, un jour de tempête, pour revenir sur lui et ses souvenirs afin d’y trouver l’apaisement et le pardon, envers lui et son père. De cette lecture émergent de la douceur et de la beauté, autant que de moments phares où le meilleur de l’humain se dévoile.

Les marins ne savent pas nager, de Dominique Scali (La Peuplade)
Shannon Desbiens, de la Librairie Les Bouquinistes, en a dit ceci : « J’ai dégusté ce roman très lentement. Non pas qu’il soit complexe ou exigeant, mais je prenais le temps d’absorber tout ce que l’île d’Ys avait à m’offrir. Ce coin de pays isolé, à l’époque coloniale, a ses propres codes, ses propres façons de vivre et ses castes. C’est Danaé dite Poussin que l’on suivra pour découvrir tous les aspects de ce monde insulaire unique à travers de multiples épisodes de sa vie. De la pauvreté du peuple des Échouements aux riches habitants de la Cité, entrecoupé de chapitres instructifs, Dominique Scali crée à nouveau un monde tellement riche qu’on arrive à douter qu’il soit fictif. C’est dur et beau, sage et sale, c’est tout simplement époustouflant! Un livre qui habitera mon imaginaire pour un bon moment! »

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