Les finalistes du prix Hervé-Foulon du livre oublié 2015

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Le prix Hervé-Foulon est unique en son genre. Il vise à récompenser un livre déjà publié, mais qui est tombé dans l’oubli, malgré la grande qualité de son texte. Pour le faire rayonner à nouveau et pour lui donner pour ainsi dire une deuxième chance de se faire connaître, ce prix a été créé. L’an passé, le prix a été décerné à Michael Delisle pour son roman Le désarroi du matelot.

Cette année, le jury compte l’écrivain Robert Lalonde, la copropriétaire de la librairie Alire et chroniqueuse littéraire à la radio de Radio-Canada Manon Trépanier, la libraire Marie-Hélène Vaugeois de la librairie Vaugeois, l’auteure et critique littéraire Martine Desjardins et l’écrivain et président du jury Jacques Allard.

Une bourse de 5000$ sera accordée à l’auteur dont le livre sera primé, ainsi qu’un montant pour venir en aide à 50% de la réimpression de l’œuvre (d’une valeur allant jusqu’à 5000$). Le lauréat se verra également invité aux prochaines Correspondances d’Eastman.

Le roman élu sera connu lors du Salon du livre de l’Outaouais qui se tiendra du 26 février au 1er mars 2015. D’ici là, vous trouverez sur notre site des entrevues faites avec chacun des finalistes. À venir très bientôt.

Finalistes du prix Hervé-Foulon 2015

Ce fauve, le Bonheur, de Denise Desautels, Hexagone, 1998.
« Denise Desautels est restée longtemps fidèle à la poésie avant de faire le « saut de l’ange » pour se faufiler dans la prose. Ce fauve, le Bonheur, récit d’enfance et d’introspection, est un regard touchant, juste, très sobre sur les années qui marquent la vie et forgent l’adulte, dit-on. Avec ce récit d’initiation, ces réflexions sur ces moments de l’enfance qui surgissent comme une bulle à la surface de l’étang, Denise Desautels sait se faire envoûtante, inquiétante, avec la mort qui rôde, qui se faufile entre deux gestes, deux longues respirations. » (Yvon Paré, Lettres québécoises, 1999)

Jos Carbone, de Jacques Benoit, Réédition Boréal, 2013.
C’est un conte, parfaitement bien tourné, mieux peut-être qu’Alice au pays des merveilles, aussi savamment truqué et à peu près de même longueur. Jos Carbone est si original dans le vrai sens du mot qu’on ne semble pas avoir compris qu’il a une portée universelle, du moins en Occident, et que de tous les ouvrages québécois, il est le seul qui devrait être publié en édition illustrée, le seul qui pourrait être traduit du jour au lendemain en cinquante-six langues. Autrement dit, c’est un classique. (Résumé de l’éditeur)

La mort de Marlon Brando, de Pierre Gobeil, Tryptique, 1998.
Le drame d’un petit garçon à bout de mots, de phrases, à bout d’allusions et qui ne se livrera qu’à la toute fin de son devoir scolaire, quand les mots n’obéiront plus, quand il avouera avoir été tué, littéralement. Quant à Marlon Brando, serait-il mort avec Apocalypse Now ? Et qu’a-t-il à voir avec ce petit garçon de ferme ? (Résumé de l’éditeur)

Source :
érudit 

Image: couverture du livre Ce fauve, le Bonheur

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