Les finalistes du Prix Champlain

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Le Prix Champlain récompense depuis 1957 les auteurs franco-canadiens. Voici les cinq titres finalistes parmi les livres publiés entre le 1er janvier 2015 et le 30 juin 2016. L’œuvre gagnante sera connue le 1er février prochain et l’auteur recevra une bourse de 3000$. Voici les cinq finalistes avec un bref commentaire du jury.

Marjorie Chalifoux
Véronique-Marie Kaye (Prise de parole)

« Lisez les titres des chapitres et, déjà, se dégage un humour singulier. Et dès le prologue, par les comportements inattendus des personnages, cet humour s’empreint d’une franchise impitoyable. En renversant les clichés de la vie quotidienne, la Marjorie Chalifoux de Véronique-Marie Kaye nous montre la vérité implacable des choses, sans indulgence. »

 

Le Grand Feu
Georgette LeBlanc (Perce-Neige)

« Ce récit poétique ou ce poème épique se propose de nous raconter l’histoire du Grand Feu de 1820 à la Baie Sainte-Marie. Il y mène, en effet, mais le chemin qui y conduit est une magnifique occasion de relater le destin mythique de ce coin du monde et de nous parler de passion, de création, de la vie qui bat dans chacun des personnages qui l’habitent. »

 

Le cinquième corridor
Daniel Leblanc-Poirier (Perce-Neige)

« De page en page, en un trait de plume, l’auteur trouve toujours l’image surprenante pour décrire les observations et les états d’âme de son narrateur. Et ainsi, sous le désabusement urbain plane un certain humanisme, mais dévêtu de l’agaçante espérance. »

 

Du pain et du jasmin
Monia Mazigh (David)

« Mazigh a créé des personnages féminins forts qui cherchent à tout prix à s’émanciper des traditions. Ces femmes prennent des risques, rejettent l’autorité et résistent. Les dialogues sont précis, incisifs et l’action prend son importance à la mesure du temps fragmenté. »

 

La littérature du vacuum
Gaston Tremblay (David)

« Cet essai retrace la genèse de la littérature franco-ontarienne, littérature trop peu connue dans le paysage de la francophonie. La quête de l’identité, toute la question de se démarquer des écrivains québécois et enfin ce désir de créer une littérature propre à cette francophonie, devient légitime et a sa raison d’être. »

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