Les finalistes au prix Cécile-Gagnon dévoilés!

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Chaque année depuis maintenant dix-neuf, le prix Cécile-Gagnon récompense un auteur d’un premier roman prometteur. Et une fois aux deux ans, il récompense également un auteur d’un premier album. Ci-dessous, découvrez les trois finalistes dans chacune des catégories, ainsi que les commentaires du jury. Le grand gagnant de chaque catégorie, qui méritera une bourse de 1000$, sera dévoilé lors du Salon international du livre de Québec, le jeudi 14 avril à 10h45 sur la scène des Rendez-vous littéraires.  

Les finalistes du volet Roman

Nicole Moreau, pour Planète Lili (Éditions de la Bagnole)
« L’auteure prend la voix de Lili, qui nous fait découvrir les membres de sa famille, ses animaux et ses amis, au coeur de la Petite Italie. Sur un ton d’une grande fraîcheur et parfaitement adapté aux jeunes lecteurs, ce récit nous séduit par sa musicalité, alors que les rimes arrivent ici et là sans n’être jamais forcées. Un style simple et direct, aux couleurs de la franchise enfantine, nous fait sentir comment Lili construit sa perception du monde et crée des liens affectifs. D’une couverture à l’autre, on lit ce roman original et non conventionnel le sourire aux lèvres. Et on se prend à souhaiter que tous les enfants du monde apprennent ainsi à aimer, à rêver et à chasser les arcs-en- ciel. » – Le jury.

Karine Raymond, pour Rannaï (T. 1) (Éditions Druide)
« En l’an 2130, les rayons du soleil plombent, la pollution étouffe la population et les catastrophes naturelles grondent. Au-dessus de Rannaï, un dôme se referme plusieurs mois par année. Alors qu’il est sur le point de se refermer pour de bon, Issarie doit prendre une décision : fuir une société qui l’oppresse ou rester en sécurité, à jamais. Une aventure haletante, truffée d’intrigues bien ficelées et de suspense, portée par des personnages complexes et attachants. » – Le jury

 

Jean-Baptiste Renaud, pour Rémi et Luc-John – Les orphelins (t. 1)  (Éditions David)
« Écrit dans une langue sobre, belle et juste, le livre de Jean-Baptiste Renaud raconte la touchante histoire de deux orphelins, l’un blanc, l’autre amérindien, qui, pour survivre, apprivoiseront peu à peu leurs différences et verront naître entre eux une amitié sincère et profonde. Réussissant à nous émouvoir sans mélodrame et à nous en apprendre sans didactisme, ce premier roman de M. Renaud a capté et maintenu notre attention depuis le début jusqu’à la finale, imprévue et bouleversante. Une réussite! » – Le jury.

 

 

 

Les finalistes du volet Album

Jessie Chrétien, pour Le petit bonheur  (Éditions Z’ailées)
« Le petit bonheur présente une quête universelle dans un langage accessible à tous. Le récit est simple, précis et fort imagé. On découvre que le bonheur se retrouve dans les petites choses du quotidien et qu’il diffère d’une personne à l’autre. Les enfants, à la lecture de ce livre, auront aussi envie, tout comme Noah, de partir à la recherche de ce bonheur accessible et de le vivre pleinement. Merci à Jessie Chrétien d’avoir écrit le BONHEUR! » – Le jury.

 

Isabelle Cuchet, pour Le grand voyage de Prune (Dominique et Compagnie.)
« Une histoire charmante où l’on suit Prune dans son imagination. Un grand voyage imaginaire, quoi! Le texte bien écrit, tout en images, déclenchera des idées dans la tête des enfants qui aimeraient sûrement suivre Prune. Ce livre permet aux petits lecteurs d’imaginer bien plus que cette escapade en vélo dans la maison. Et c’est ici la grande force du texte d’Isabelle Cuchet. Elle a bien su transposer ce qu’une simple promenade dans la maison peut devenir dans la tête d’une enfant. Et la finale, fort réaliste et très amusante, nous ramène dans l’univers d’un enfant qui change d’idée… souvent! Bravo! » – Le jury.

 

Julie Pearson, pour son album Elliot publié chez Les 400 coups.
« Elliot est un album touchant dans lequel on aborde des thématiques délicates : l’abandon, les familles d’accueil et l’adoption. Un texte fort et percutant, écrit avec une grande finesse et beaucoup d’amour. Une histoire qui peut aussi soulever de l’inquiétude, peut faire surgir des émotions et provoquer un grand questionnement chez le jeune lecteur, donc l’aide d’un médiateur en lecture est conseillée. Un grand livre! » – Le jury.

 

Cécile Gagnon, qui donne son nom à ce prix, est une grande auteure qui œuvre dans le milieu de la jeunesse depuis plus de cinquante ans et qui fut une pionnière en la matière. Femme d’avant-garde, de passion et d’ambition, elle a honorablement marqué la littérature jeunesse québécoise et ce prix lui rend tout à fait honneur.  

Pour découvrir un capsule sur Cécile Gagnon, produite par Les libraires en collaboration avec la Fabrique culturelle, cliquez sur l’image ci-dessous.

 

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