Les finalistes 2017 du prix Trillium

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La plus haute récompense littéraire de l’Ontario a dévoilé ses finalistes pour l’année 2017. Le prix Trillium est accompagné d’un montant considérable de 20 000$ accordé à l’auteur et de 2500$ à l’éditeur remis par le gouvernement ontarien. L’annonce des gagnants de cette 30e édition se fera le 20 juin prochain.

Voici une belle occasion de partir à la découverte des auteurs de l’Ontario français.

FINALISTES DU PRIX LITTÉRAIRE TRILLIUM EN LANGUE FRANÇAISE

La mesure du temps
Jean Boisjoli (Prise de parole)

Bernard, un homme du monde dans la soixantaine, retourne à Saint-Boniface pour renouer avec ses origines. Accompagné de Marjolaine – une jeune femme qui a été sa protégée –, il arpente la ville sur les traces des lieux, des êtres et des événements qui ont marqué son enfance singulière. Au fil des récits qui ponctuent leur parcours, ils croisent notamment la petite rivière Seine, le lac Winnipeg, Gabrielle Roy, Louis Riel, un shérif acadien, la reine Elizabeth II, un jésuite bien particulier, Salinger, Malraux, Dostoïevski… ainsi que des castors. Bernard se laisse progressivement aller à des confidences qui le révèlent, aux yeux de Marjolaine, sous un jour nouveau. Roman imagé aux accents poétiques, La mesure du temps effectue une plongée saisissante dans la psyché humaine.

 

Nikolaos, le copiste
Louis L’Allier (David)

Nous sommes en 1453 et Constantinople est assiégée par les Ottomans. Dans le tumulte et la confusion, Nikolaos, un jeune copiste, réussit à s’échapper de la ville afin d’accomplir une mission secrète : transporter un manuscrit qui changera à jamais le cours de l’histoire. Le marcheur infatigable accomplira des miracles de courage et d’abnégation en faisant face à des situations désespérées. Ses longues pérégrinations l’amèneront à rencontrer des personnages étonnants et, aussi, à faire l’expérience brûlante de l’amour. Au-delà du désespoir et de la tristesse, c’est lui qui motivera sa quête, jusqu’à ce qu’il parvienne aux marges du monde.

 

Les suicidés d’Eau-Claire
Éric Mathieu (La Mèche)

Le 22 décembre 1992, Alain Walter, notaire à Metz, donne l’alerte : sa cousine Camille Corbin lui annonce par courrier ­recommandé son suicide ainsi que ceux de son mari Jean-Renaud et de leur fille Sybille. À la suite d’un long séjour à l’étranger, la mystérieuse famille ­Corbin, de retour à Eau-Claire, est confrontée à sa propre aliénation et sombre peu à peu dans la déchéance. Face à un monde terne et réfractaire, les Corbin plongent dans le malheur, au bout duquel ils retrouveront peut-être la grâce.

 

Cinquante ans de « p’tits bonheurs » au Théâtre français de Toronto
Paul-Françcois Sylvestre (Du Gref)

Première troupe professionnelle de théâtre en Ontario français, le Théâtre français de Toronto (anciennement le Théâtre du P’tit Bonheur) voit le jour en 1967. Sur une période de cinquante ans, il a présenté des pièces du répertoire français, des créations québécoises et franco-ontariennes, ainsi que des traductions de textes anglais ou russes, entre autres. Il a rejoint tous les publics : adultes, adolescents et enfants. Cette compagnie a souvent rayonné hors de la Ville Reine et a décroché d’importants prix, honneurs et distinctions. Tout ce parcours est raconté méthodiquement, rehaussé par cinquante témoignages, environ cent photos et des fiches descriptives de chacun des quelque deux cents quatre-vingt spectacles présentés de 1967 à 2017.

 

L’enfant-feu
Michèle Vinet (Prise de parole)

Dans l’Ottawa des années 1950, une enfant s’émerveille au contact des mots. C’est le début d’une passion qui la consumera toute sa vie et qu’elle s’affairera à répandre autour d’elle. De la salle de classe aux ghettos de la Caroline du Sud en passant par l’Europe, l’enfant-feu ira à la rencontre de l’autre, portée par un engagement flamboyant envers la langue française et un besoin viscéral d’agir. Michèle Vinet livre avec L’enfant-feu un récit romanesque qui convie à l’enchantement.

FINALISTES PRIX DU LIVRE D’ENFANT TRILLIUM EN LANGUE FRANÇAISE

 

Ski, Blanche et avalanche
Pierre-Luc Bélanger (David)

Un jeune homme, Cédric Poitras, accumule les mauvais coups depuis son entrée au secondaire : cours séchés, vols à l’étalage, alcool… rien ne semble l’arrêter.

À bout de nerfs, ses parents l’expédient chez son grand-père paternel, propriétaire d’un centre de ski en Colombie-Britannique, le mont Renard. Là, son aïeul ne lui épargne aucune tâche, en plus de l’obliger à passer ses soirées sur Internet pour obtenir son diplôme.  

Bientôt, il s’intéresse, malgré lui, à la bonne marche de la station et aux mystérieux problèmes qui s’y manifestent depuis peu. Avec l’aide de ses amis, Chuyên, Tantine Jé, Stanislas, et Blanche, la jolie monitrice, il aidera son grand-père à affronter la menace qui plane sur la montagne.

 

Nanuktalva
Gilles Dubois (David)

Après une vie d’aventures, Nanuktalva, un vieil Inuit, se retire à Timmins, dans le nord de l’Ontario. Il s’y lie d’amitié avec une petite fille de cinq ans, à qui il apprend tout ce qu’il sait sur la vie nordique, ses défis, ses mystères et ses loups. Au passage, il l’initie aux coutumes de son peuple, à sa langue et à ses légendes. Il va même l’entraîner à des formes de combat nordique.

Mais ce bonheur ne durera pas. À l’aube de ses 17 ans, la vie de Gaïa connaît un tournant inattendu. Elle est recueillie à Vancouver par une tante qui nourrit des projets crapuleux à son endroit. Le vieux Nanuktalva ne la laissera pas faire et se battra de toutes ses forces pour protéger Gaïa, cette enfant qu’il aime comme sa propre fille.

 

Zazette, la chatte des Ouendats
Daniel Marchildon (Soulières)

En 1623, la vie de Zazette, une belle chatte parisienne, est chambardée par un voyage effroyable. Elle se retrouve à bord d’un bateau en route pour la Nouvelle-France. À peine remise de son déracinement, elle est forcée de faire un deuxième périple encore plus périlleux que le premier. En compagnie de religieux français, Zazette effectuera ce qu’on appelle à l’époque, « le grand voyage ». De la bourgade de Québec, elle se rendra en canoë jusqu’au cœur du continent nord-américain, le pays des Ouendats. Ces autochtones, que les Français désignent comme les Hurons, n’ont jamais vu un chat. La présence de Zazette parmi eux va susciter de grands émois. Grâce à un secret qu’elle possède, la chatte pourra aider les Ouendats. Au bout de sa première année dans son pays d’adoption, une autre surprise fera le bonheur de Zazette. Voici une histoire captivante qui s’inspire d’événements réels relatés par le frère Gabriel Sagard.


Les résumés sont ceux des éditeurs.

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