Une soirée virtuelle, qui a été mise en œuvre le 22 mai dans le cadre du Festival BD de Montréal, a permis de dévoiler les cinq lauréats des 21e Bédélys qui récompensent l’excellence de la production de la dernière année en matière de bande dessinée.

Bédélys Québec
Meilleure bande dessinée francophone publiée par un éditeur québécois

Extrait du commentaire du jury : « Des protagonistes féminins forts avec des personnalités à la fois justes, crédibles et très différentes les unes des autres sont clairement présentés par quelques lignes de dialogues de sorte qu’on s’y attache rapidement, même s’ils demeurent complexes et qu’ils évoluent au cours du récit. »

Bédélys étranger
Meilleure bande dessinée en langue française hors Québec

Extrait du commentaire du jury : « [L]’œuvre s’impose tout simplement comme un incontournable de la bande dessinée contemporaine. On y est immédiatement soufflé par la grande cohérence et l’unité stylistique de l’œuvre. À travers une histoire aux thèmes on ne peut plus d’actualité (les théories du complot, l’effet pervers des médias sociaux), Drnaso construit des personnages réalistes qui ne se dévoilent pas toujours facilement au lecteur, mais dont on peut deviner la complexité. »

Bédélys jeunesse
Meilleure bande dessinée francophone pour les jeunes de 7 à 12 ans

Commentaire : « Vera Brosgol et les Prix Bédélys vont de paire! La bédéiste américaine remporte en effet ce trophée pour la deuxième fois, avec cette histoire autobiographique d’une jeune Russe immigrée aux États-Unis et qui a du mal à s’intégrer avec les enfants de Manhattan en raison de différences de parcours et de classe sociale. Ses parents l’envoient alors dans un camp d’été pour jeunes filles russes et rien ne s’y passe comme prévu! Ce prix est remis par un jury de jeunes lecteurs. »

Bédélys indépendant
Meilleure bande dessinée en langue française auto-éditée au Québec

Extrait du commentaire du jury : « Apo est une fable des plus fascinantes où l’on explore des thèmes tels que la mort et le deuil. En toile de fond, ce qu’on nous propose réellement, c’est une histoire touchante et sans artifices sur l’amitié et le lien qui nous unit aux êtres chers par-delà la mort. Catherine Plante a su charmer le jury par cette quête initiatique riche et captivante. »

Bédélys independent
Meilleure bande dessinée en langue anglaise auto-éditée au Québec

Extrait du commentaire du jury : « Le travail de Lai, qui fait partie de la dynamique nouvelle vague australienne est précis et perspicace, pénétrant au cœur de ce qui peut nous rassembler et nous séparer. Le dessin est doux, mais aussi féroce que l’amour que les personnages ont les uns pour les autres. »

Illustration : Autoportrait par Sophie Bédard

 

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