Mercredi le 3 novembre, le jury du Renaudot déclarait Amélie Nothomb grande gagnante pour son roman Premier sang paru chez Albin Michel.

Dans ce roman, Amélie Nothomb rend hommage à son père, Patrick Nothomb, décédé pendant la pandémie, lors du premier confinement.

Ce n’est pas la première fois que l’autrice belge remporte un prix important. En 1999, elle était déjà repartie avec le Grand prix de l’Académie française pour Stupeur et tremblements et, en 2007, avec le prix de Flore pour Ni d’Ève ni d’Adam.

L’an passé, Marie-Hélène Lafon avait remporté le Renaudot pour Histoire du fils.

Du côté de l’essai, Anthony Palou remporte les honneurs pour Dans ma rue y avait trois boutiques, publié par les Presses de la Cité. Provenant d’une famille ayant tenu une petite épicerie de fruits et légumes, l’auteur se désole de la disparition des commerces locaux.

Dominique Fortier s’était vu remettre le prix, en 2020, pour Les villes de papier.

Le Renaudot poche, va à Olivier Rony et sa biographie du comédien Louis Jouvet, parue chez Folio.

Le jury actuel du Renaudot est composé de Christian Giudicelli, Frédéric Beigbeder, Dominique Bona, Patrick Besson, Georges-Olivier Châteaureynaud, Franz-Olivier Giesbert, J.M.G. Le Clézio, Stéphanie Janicot, Cécile Guilbert et Jean-Noël Pancrazi.

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