Le prix Senghor va à Laurent Bonnet

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Le prix Léopold Sedar Senghor a ceci de particulier qu’il récompense la première oeuvre d’un auteur et s’attache à créer des liens entre les pays de la francophonie. Créé en 2006, il permet de mettre en évidence des plumes dont on parle un peu moins lors des rentrées littéraires parce qu’elles sont encore inconnues. Dans la première sélection, deux Québécois se trouvaient parmi les candidats dans la course : La courte année de Rivière-Longue, d’Élise Lagacé (Hurtubise) et 2054 d’Alexandre Delong (XYZ) ont été remarqués. (La Québécoise Christine Eddie a été la gagnante en 2009 pour Les carnets de Douglas.) Mais c’est finalement le Français Laurent Bonnet, grand voyageur et navigateur au long cours, qui obtient la palme cette année pour son roman Salone. Le jury considère son livre comme « une œuvre très moderne, une très belle plume, un roman rédigé en forme de reportage racontant un pays lointain, la Sierra Leone ». Bravo au lauréat!

LivresHebdo

LaurentBonnet

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