Depuis 2005, le prix Québec-France Marie-Claire-Blais couronne un primoromancier français pour l’excellence de son écriture. Le prix est octroyé par 150 lecteurs qui proviennent des 19 associations régionales de l’Association Québec-France (AQF). Cette année, le prix est décerné à Alexandre Postel pour son roman Un homme effacé publié aux éditions Gallimard. L’auteur reçoit pour l’occasion un montant de 2000$. Le livre a déjà été couronné par les prix Goncourt du premier roman et Landerneau Découvertes. L’auteur enseigne aussi la littérature de langue française à Paris.
Dans Un homme effacé, le personnage de Damien North, professeur universitaire de philosophie, mène une vie faite de solitude. Il sera cependant embarqué dans une histoire où il est accusé d’avoir téléchargé de la pornographie juvénile. Dans ce roman, Alexandre Postel montre les faux-semblants d’une société de l’image qui ressemble étrangement à la nôtre.
« Le livre d’Alexandre Postel est une réussite parfaite, qui laisse augurer le meilleur pour ce jeune homme, dont on ne sait rien, sinon qu’il a la trentaine et bien du talent », explique François Busnel de L’Express.
Alexandre Postel publiera un deuxième roman, toujours chez Gallimard, intitulé L’ascendant. Le livre sortira au Québec le 15 mai prochain.
« Là tout était cause, tout était vie, tout était beau ; là, tout était tout. Il aurait voulu se dissoudre dans les choses, y adhérer pour mieux les aimer ; il lui semblait que son corps tout entier allait se prolonger, se vaporiser dans la caresse de l’air, l’odeur du bois, le bruissement du feuillage, les rugosités de l’écorce et la grâce têtue des insectes. »
Alexandre Postel, Un homme effacé
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