Grâce au roman Le poids de la neige (La Peuplade), Christian Guay-Poliquin a déjà remporté ce printemps le Prix littéraire des collégiens et nous avons appris le 4 octobre dernier qu’il était en lice pour le prestigieux Prix littéraire du Gouverneur général. Voici qu’il reçoit le Prix littéraire France-Québec, toujours pour le même titre, le deuxième de l’auteur.

Avec Le fil des kilomètres, son premier roman, Christian Guay-Poliquin avait déjà suscité beaucoup d’intérêt lors de sa sortie à l’automne 2013. Plusieurs lecteurs et gens du milieu du livre y avait vu à ce moment-là une nouvelle plume des plus originales et aboutie. Force est de constater que Guay-Poliquin n’a pas déçu avec son second livre, gouverné par une écriture maîtrisée.

De l’avis du jury du Prix littéraire France-Québec, ce livre est un incontournable. « L’auteur utilise très bien les silences et la rudesse du décor pour maintenir une tension qui absorbe le lecteur. C’est un livre que chacun pourra apprécier à sa manière, mais que tous se doivent de découvrir, » exprime Corinne Tartare, déléguée au Prix littéraire France-Québec. L’omniprésence de la neige, qui est en quelque sorte un personnage à part entière de l’oeuvre, contribue sûrement au succès du roman chez les lecteurs français.

Quant au principal concerné, il semble très ému de cette récompense. « Je suis très touché d’apprendre que les lecteurs français ont choisi d’honorer Le poids de la neige. Au fond, peut-être que l’hiver n’est pas qu’un trait de la nordicité mais bien un catalyseur de relations humaines… Je me considère chanceux de pouvoir ainsi participer à l’aventure de la littérature québécoise en dehors ses frontières. Merci! » D’autant plus qu’il verra bientôt, en janvier prochain, son livre être publié de l’autre côté de l’Atlantique aux Éditions de l’Observatoire. Si vous vivez en France et ne pouvez pas patienter, il est actuellement disponible dans son édition québécoise à la Librairie du Québec à Paris. 

Christian Guay-Poliquin porte dans son écriture une attention particulière aux détails, comme il l’affirme lui-même. Ce souci de justesse donne toute l’ampleur à ses mots.

 

Les finalistes 2017 du Prix littéraire France-Québec

Publicité