Le prix Jean-Noël-Pontbriand est décerné à Claude Paradis

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Après Sylvie Nicolas en 2013 et André Marceau l’année suivante, le 3e prix Jean-Noël-Pontbriand couronne cette fois-ci le poète et enseignant Claude Paradis. Remise par le Printemps des poètes en collaboration avec l’Université Laval, la distinction, qui est accompagnée d’une bourse de 1000$, récompense une personne de Québec oeuvrant dans le milieu des lettres et qui se démarque par son singulier apport à la littérature.

Monsieur Paradis a écrit plusieurs recueils de poésie, dont Lettres d’écorce et Carnet d’un improbable été. Il est également professeur de littérature au Cégep où il a créé le Centre d’Études poétiques. Il est aussi cofondateur de la revue Nouaison et a participé à la mise sur pied du Prix de poésie des collégiens. Le 8 avril prochain, l’essai Ouvrir une porte. Sur dix grandes œuvres de la poésie québécoise du xxe siècle paraîtra aux éditions du Noroît. Ce livre présente des ouvrages entre autres de Gaston Miron, Anne Hébert, Jacques Brault et Saint-Denys Garneau.

« J’emprunte
tout ce que j’écris aux heures matinales,
à la solitude, aux livres de poèmes
et à la musique. Je ne suis pas de ceux
qui créent des histoires avec des riens :
je transcris ce qui tremble tout en moi.
Tout un été, depuis le milieu de l’être,
j’essaierai de dessiner la carte de mon âme,
le lieu où le regard construit la liberté. »

Claude paradis, Carnet d’un improbable été

Sources:
Le Devoir
Le Noroît

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