Le prix Jacques-Brossard 2015 appartient à Vic Verdier

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C’est le 8 mai dernier, lors de l’ouverture du Congrès Boréal à la Maison des écrivains à Montréal, que le prix Jacques-Brossard qui récompense depuis 1984 un écrivain, dont l’œuvre dans le domaine de l’imaginaire, publiée dans la dernière année, s’est particulièrement distinguée. Parmi les trois finalistes, c’est à Vic Verdier qu’on a décerné l’honneur cette fois-ci pour son roman L’Empire bleu sang (Joey Cornu Éditeur). Il reçoit une bourse de 3000$.

Le livre nous mène au cœur du Cap Diamant qui a permis à la fin du 17e siècle de faire de Québec la plus puissante cité mondiale. Le Vrai Messie soutient pourtant que Québec souffre du Grand Mal, mais l’Église, assisté du professeur Rauméo qui produit des hybrides génétiques, nie ces propos et tente d’éliminer celui qui l’affirme.  Un siècle plus tard, une étudiante remonte les pistes de l’affaire pour éclaircir ce qui s’est véritablement passé.

Le jury a dit avoir apprécié le « mélange des sous-genres ‘’uchronie’’ et  ‘’steampunk’’, surtout dans ses emprunts à H.G. Wells », « la construction audacieuse du récit » et « l’écriture puissante de l’auteur ».

« La nuit est presque arrivée. C’est l’heure où le jour se sauve dans une lente descente rouge sang qui excite les sens, l’heure où la meute revient vers son chef avant de lancer la ronde du soir sur Québec, du fleuve à la Haute-Ville. Notre chef, le meneur. C’est mon père, et le père de bien d’autres. Mais il commence à se faire vieux.» Vic Verdier, L’Empire bleu sang

Site de Vic Verdier

Photo : Caroline Beaulieu

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